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La police interrompt la conférence de presse au domicile de Michele Ndoki

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La police s’est introduit dans le domicile de Michele Ndoki le 3 Septembre dernier et a mis fin à la conférence qu’elle tenait au nom du  mouvement « Les Bâtisseurs de la Nation » dont elle est l’ un des membres fondateurs.

La femme politique engagée et ancienne cadre du mouvement pour la renaissance du Cameroun(MRC) Michèle Ndoki, était sur le point de lancer officiellement son nouveau mouvement i « Les Bâtisseurs de la Nation », dont elle est fière d’être l’un des membres fondateurs le 3 Septembre 2024 dans sa résidence à Douala.

Cependant, le vent de l’enthousiasme a rapidement tourné lorsque deux officiers de police ont fait irruption dans son salon, mettant ainsi fin à la réunion sans aucune explication.

Cette rencontre tumultueuse a laissé Ndoki et ses partisans perplexes quant aux raisons de cette intervention policière et aux véritables objectifx de cette intrusion. « Le commissaire spécial, accompagné de son collaborateur, a fait irruption dans mon salon. Cela s’est produit alors que j’annonçais le mouvement Bâtisseurs de la Nation lors d’une conférence de presse » a-t-elle écrit sur sa page  Facebook. Malgré cet incident, la femme politique a l’intention de profiter pleinement de sa citoyenneté.

colère de Maurice Kamto

 

A lire : Inscription sur les listes électorales: les félicitations de Maurice Kamto

 

Elle a déclaré: « Aujourd’hui, je suis libre. Je suis libre de construire l’avenir avec les enfants de mon pays. » Elle a ajouté: « J’ai rencontré des milliers de Camerounais admiratifs du MRC. Et ce n’est pas cette petite clique de personnes radicales qui va nous décourager. »  Selon Me Ndoki et son Mouvement des Bâtisseurs du Cameroun (MBC), une organisation sera créée pour encourager les Camerounais qui aspirent à se réunir.

 

A lire : Loum : un cadre du Mrc aux arrêts

 

 

Cette organisation sera non partisane et portera le nom de « Les Bâtisseurs du Cameroun ». « Peu importe que nous soyons des militants du SDF, de l’UDC, du PCRN, des leaders d’associations ou de syndicats… Nous devons sortir de ces limites et créer des espaces de dialogue entre ceux qui aiment le Cameroun », a expliqué la femme politique.

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