pixel

Netanyahu avertit que la guerre à Gaza ne prendra fin qu’avec le désarmement du Hamas

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

La guerre ne s’arrêtera qu’avec le désarmement du Hamas. C’est la ligne rouge posée par Israël. Benjamin Netanyahu l’a répété : pas de paix sans démilitarisation de Gaza. Mais le Hamas refuse. Et pendant que les négociations piétinent, les corps s’accumulent. La guerre continue — à découvert et sous les gravats.

Israël a récupéré les corps de deux otages, remis par le Hamas via la Croix-Rouge. Les dépouilles seront transférées dans un centre médico-légal pour identification. Et l’État hébreu exige toujours la restitution des seize corps restants.

Israël bloque la réouverture du point de passage de Rafah. Motif : le Hamas n’a pas encore remis tous les corps d’otages. Et tant que les dépouilles manquent, l’aide humanitaire reste à l’arrêt.

Netanyahu l’a dit sur Channel 14 : la seconde phase du cessez-le-feu impose le désarmement du Hamas. Et avant cela, la confiscation de ses armes. Objectif final : la démilitarisation de Gaza. Et si le Hamas refuse, Israël promet d’aller « à la dure ».

Netanyahu insiste : la guerre ne s’arrêtera qu’après le désarmement du Hamas. Il espère une solution simple. Et sinon, ce sera « à la dure ». Le Hamas, lui, rejette toute démilitarisation.

Israël verrouille Rafah. Le Hamas doit rendre tous les otages, vivants et morts. Et respecter l’accord. Sans cela, aucun camion ne passe. L’aide humanitaire reste figée.

Le point de passage de Rafah reste fermé. Israël l’a annoncé : aucune ouverture « jusqu’à nouvel ordre ». Et tant que le Hamas ne respecte pas l’accord, l’aide humanitaire reste bloquée.

Le Hamas dénonce la fermeture de Rafah. Elle empêche l’entrée des équipements spécialisés pour fouiller les décombres. Et retarde la remise des corps. L’accord de cessez-le-feu vacille.

– « Tâche énorme » –

Tom Fletcher, chef humanitaire de l’ONU, s’est rendu à Gaza. Il est le premier haut responsable onusien à entrer dans le territoire depuis le cessez-le-feu du 10 octobre. Et il prévient : la tâche est « énorme ». Nourrir, soigner, reconstruire — tout manque.

Tom Fletcher est revenu à Gaza. Il y était il y a huit mois. Les bâtiments tenaient encore. Aujourd’hui, Cheikh Radouane n’est plus qu’un champ de ruines. Il parle d’un « paysage de désolation ». Et la station d’épuration ? Détruite.

Le 7 octobre 2023, le Hamas attaque Israël. En réponse, l’armée israélienne lance une offensive massive. Résultat : une grande partie du territoire palestinien est détruite. Gaza paie le prix fort.

Israël contrôle tous les accès à Gaza. Le plan Trump prévoit un afflux d’aide humanitaire. Mais sur le terrain, les camions restent bloqués. Et la population manque de tout.

Tom Fletcher ne parle pas d’aide. Il parle de reconstruction. En 60 jours, l’ONU veut distribuer un million de repas par jour, installer des tentes pour l’hiver, relancer les soins, rouvrir les écoles. Derrière ces chiffres, une promesse : redonner à Gaza les bases d’une vie.

Mais le territoire est ravagé, les accès sont verrouillés et les corps manquent encore sous les gravats. Ce plan, massif, devient un pari. Celui de reconstruire au milieu des ruines, sans garantie que les frontières s’ouvrent.

– Le corps d’un otage identifié –

Tom Fletcher alerte : l’Ocha devra affronter une tâche énorme. Gaza manque de tout. Et après deux ans de guerre, l’ONU doit répondre. Pas par principe — par devoir envers ceux qui ont tout perdu.

À Gaza, les secours fouillent les gravats pour retrouver les corps de Palestiniens. Le Hamas, lui, cherche les dépouilles d’otages à remettre à Israël. Chaque heure compte. Et chaque corps devient un enjeu.

Une équipe turque spécialisée attend à la frontière égyptienne. Objectif : fouiller les ruines de Gaza pour retrouver les corps. Mais l’accès reste fermé. Et les dépouilles manquent.

L’accord de cessez-le-feu fixait une échéance claire : le Hamas devait libérer tous les otages, vivants et morts, avant le lundi 13 octobre à 09 h 00 GMT. Mais à cette heure-là, tous les corps n’avaient pas été remis.

Le Hamas a libéré les 20 derniers otages vivants dans les délais. Mais depuis lundi, il n’a restitué que 12 corps sur les 28 qu’il détenait. Israël parle de violation de l’accord.

Israël a identifié la dépouille remise vendredi par le Hamas : Eliyahu Margalit, 75 ans, tué le 7 octobre au kibboutz Nir Oz. Son corps avait été enlevé. Il est le dixième otage restitué depuis le cessez-le-feu.

L’armée israélienne a, en échange, remis les corps de 15 Palestiniens.

– Neuf morts à Gaza selon les secours –

Vendredi, à Gaza-ville, neuf Palestiniens ont été tués. La Défense civile accuse l’armée israélienne d’avoir visé un bus de déplacés. Tsahal parle d’un « véhicule suspect » et justifie les tirs.

Le 7 octobre, le Hamas frappe Israël. Bilan : 1 221 morts, majoritairement des civils. C’est la journée la plus meurtrière de l’histoire du pays. Et le point de bascule du conflit.

L’offensive israélienne a fait 68 116 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. La majorité est des civils. Le territoire est ravagé. Et l’urgence humanitaire est totale.

Depuis le 10 octobre, plus de 400 corps ont été extraits des décombres à Gaza. Les autorités locales estiment que 10 000 dépouilles restent ensevelies. Et chaque jour qui passe rend les recherches plus difficiles.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Gaza: le Hamas va rendre deux nouvelles dépouilles, Israël met la pression

La branche armée du Hamas rendra samedi les corps...

Forte mobilisation citoyenne contre Trump à travers les Etats-Unis

Des milliers d’Américains défilent samedi, de New York à...

Gaza: le Hamas s’engage à rendre à Israël tous les corps d’otages

Le Hamas promet de restituer à Israël toutes les...

Trump temporise face à Zelensky et sa demande de missiles Tomahawk

Donald Trump, qui affiche une proximité retrouvée avec Vladimir...