Explication de Charlie Tchikanda, Shadow Minister Affaires Sociales, sports et Jeunesse.
Morceaux choisis des réactions de deux prêtres catholiques à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 à Paris. « Wokisme et occultisme (veau d’or, chevalier de l’apocalypse, parodie de la Cène…), voilà ce que la France a montré au monde entier. Qui ne voit pas que la fille aînée de l’Eglise est devenue la grande prostituée de l’Apocalypse ? » (Abbé Laurent Demets).
« Très Saint-Père,Eminence,Excellence, Monseigneur, Monsieur le Curé, A la suite des ouvertures des Jeux-Olympiques profondément blasphématoires représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ, grimé, singé et moqué lors de la Sainte-Cène, ce qui est le propre de Satan…Tournant en dérision la Sainte Eucharistie ! Le sommet de notre foi Chrétienne ; le cœur de notre Salut ! Je vous demande la permission de célébrer, ce dimanche, une messe en réparation, pour implorer Notre-Seigneur de pardonner qu’Il soit ainsi raillé. Certes, Lui n’a que faire des moqueries qui Lui sont infligées, Il reste Roi, notre Roi ! Mais il faut que nous, ses fils par adoption, nous… Nous puissions publiquement réparer l’outrage qu’il Lui a été faite… Pourrais-je permettre que mon père soit insulté sans que je ne réagisse ? En ce cas, d’être un fils indigne ? Et permettre à mes frères et sœurs d’être aussi insultés ? En mon âme de prêtre, je ne me sens pas de rester indifférent. Si pour des raisons politiques vous ne me permettiez pas cette messe en réparation…Je ne m’inclinerai pas ! » (Abbé René-Sébastien Fournié). A chacun de faire sa propre religion.
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Les jeux Olympiques 2024 se sont ouverts le 26 Juillet dernier à Paris en France. Pour la première fois dans l’histoire des jeux, la cérémonie inaugurale s’est déroulée hors du stade. Les autorités françaises, le Comité International Olympique (CIO), le Comité d’Organisation et le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ont choisi d’innover en organisant la cérémonie d’ouverture sur un fleuve : la Seine ; brisant ainsi le code habituel des jeux.
« L’histoire des jeux remonte à l’antiquité en Grèce dans le Peloponnèse a environ 3000 ans. Des concours sportifs qui avaient lieu à Olympe tous les quatre ans ont pris le nom de « Jeux Olympiques ». En 1894, Pierre De Coubertin rénove ces jeux et, en 1896 sont organisés les jeux olympiques des temps modernes à Athènes. L’idéal olympique postule que « le sport est un droit appartenant à tous, sans discrimination de sexe, d’âge, de conditions sociales et économiques. Cet idéal repose sur les valeurs de l’olympisme que sont : « l’amitié, le respect de soi et de l’autre, l’excellence. Le Comité National Olympique (CNO) est créé le 25 Mai 1963 et, le 12 Octobre 1963, il adhère au Comité International Olympique (CIO). Un an après (1964), le Cameroun participe pour la première fois aux jeux de Tokyo avec cinq athlètes. Quatre ans après aux JO de Mexico en 1968, le boxeur Joseph Bessala remporte la médaille d’argent. Il est porté en triomphe par toute la nation à son retour du Mexique. Depuis lors, le Cameroun a participé sans discontinuer à toutes les éditions des JO », rappelle Charlie Tchikanda.
A en croire le Shadow Minister Affaires Sociales, sports et Jeunesse, « Si aux jeux de Sydney (Australie) en 2000, le Cameroun a enregistré le plus grand nombre d’athlètes qualifiés soit 34 au total, ce chiffre n’a cessé de décroître ; passant de 33 athlètes aux jeux de Pekin (2008) et de Londres (2012), à 24 aux jeux de Janeiro (2016), puis à 12 aux jeux de Tokyo (2020), pour chuter drastiquement à 6 aux jeux de Paris (2024) ». Ce déclin en termes de participation de nos athlètes, affirme-t-il, souligne l’échec de la politique sportive du Renouveau ; politique qui concentre ses efforts uniquement au football, négligeant ainsi sa principale mission qui consiste à promouvoir et à développer les activités physiques et l’ensemble du mouvement sportif sans discrimination.
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« Pour s’en convaincre il n-y-a qu’à observer dans quel état de délabrement voire de dénuement se trouvent la plupart d’établissements scolaires en termes d’infrastructures et d’équipements, ainsi que les conditions dans lesquelles les élèves pratiquent l’éducation physique, une discipline inscrite dans le programme des examens », explique-t-il. Paradoxalement à ces statistiques en baisse, ajoute-t-il, la participation des dirigeants administratifs aux différentes sorties des sportifs ne cesse de croitre.
« En effet, quelle logique peut expliquer la présence de 40 officiels (dont un président de la République, une première dame, trois Ministres, un militaire, un Ambassadeur, un chef de protocole, (un jet privé), dans une compétition à laquelle prennent part seulement six athlètes sélectionnés dans trois disciplines (athlétisme, Judo, Tennis de table) ? Pendant ce temps, la délégation chinoise qui compte 230 athlètes n’est encadrée que par 30 officiels », s’étonne-t-il.
Et de conclure qu’ « il ne fait pas de doute que cette inflation de dirigeants camerounais donnera lieu à des dépenses somptuaires, ce qui est en totale contradiction avec les motifs invoqués par le gouvernement pour justifier le report des élections législatives et municipales en 2026 .A l’heure du bilan le 11 Aout, on ne comptabilisera pas uniquement le nombre de médailles engrangées ; il faudra également scruter à la loupe les dépenses ».
















