À la veille de l’élection à la Fecafoot, la Fifa et la Caf dépêchent leurs émissaires au Cameroun pour observer un scrutin sous haute tension. Leur présence intervient alors que Samuel Eto’o, seul candidat, fait face à de fortes contestations et à un bras de fer persistant avec le Ministère des Sports.
Le football camerounais entre dans une phase décisive à l’approche de son Assemblée générale élective. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a annoncé, dans un communiqué officiel, l’arrivée, des émissaires de la Fifa et de la Confédération africaine de football (Caf) le 27 novembre 2025.
Leur rôle sera d’observer le scrutin prévu le 29 novembre 2025 à Mbamkomo et de s’assurer du respect des procédures.
Pour commencer, cette présence internationale intervient dans un climat tendu. L’élection se déroule alors que la gouvernance du président sortant, Samuel Eto’o, continue d’alimenter les débats.
D’un côté, ses partisans estiment qu’il doit poursuivre son travail. De l’autre, ses détracteurs dénoncent l’absence de concurrence, puisque Samuel Eto’o reste l’unique candidat à sa propre succession.
Par ailleurs, les tensions ne concernent pas uniquement le terrain sportif. Les relations entre le Ministère des Sports (Minsep) et la Fecafoot sont particulièrement dégradées. Les désaccords entre Narcisse Mouelle Kombi et Samuel Eto’o ont, selon plusieurs observateurs, pesé sur la préparation des équipes nationales. En conséquence, le ministère a refusé de désigner ses représentants pour cette élection.
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Un non-respect des textes
En effet, le Minsep estime que le processus électoral est irrégulier. Il pointe un non-respect des textes de 2021, des suspensions jugées arbitraires et l’exclusion de plusieurs clubs. La Fecafoot, de son côté, maintient sa position et confirme que l’Assemblée générale élective aura lieu à la date fixée.
Dans ce contexte, la présence des observateurs de la Fifa et de la Caf donne à cette élection une portée internationale. Leur mission sera scrutée de près, car elle permettra d’évaluer la transparence du scrutin et la capacité des instances mondiales à encadrer les fédérations nationales.
