Un camion transportant 130 sacs de marijuana et en route pour la ville de Bamenda a été intercepté dans le Nord-Ouest le 12 Octobre 2024, par les éléments de la gendarmerie nationale.
La lutte contre le trafic de drogue est un enjeu majeur pour de nombreux pays, et le Cameroun ne fait pas exception. La localité du Nord-Ouest en particulier, qui est confrontée à des défis croissants en matière de sécurité liés à la circulation de substances illicites. Le 12 octobre 2024, les forces de l’ordre de la localité de Tatum dans la division de Bui, ont procédé à une impressionnante saisie en interceptant un camion transportant 130 sacs de marijuana alors qu’il était en route pour la ville de Bamenda.
Cette zone est malheureusement connue pour être le principal lieu de production de cannabis au Cameroun, et les autorités redoublent d’efforts pour lutter contre ce trafic en constante augmentation. Chaque semaine, il est estimé que des tonnes de marijuana sont acheminées depuis la région vers les grandes villes telles que Bamenda, Douala et Yaoundé, où la demande de stupéfiants est élevée.
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Selon une source militaire, lors d’une interception d’un camion chargé de produits alimentaires, un sac de marijuana avait été découvert, mettant en lumière la fréquence et l’importance de ce trafic de drogue dans la région. Les autorités renforcent leurs efforts pour combattre le trafic de cannabis, une culture illégale pourtant très présente dans la région.
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Le cannabis, également connu sous le nom de marijuana, est une plante dont les feuilles, les racines et les fleurs séchées peuvent entraîner des changements d’humeur, de pensées et de perceptions de la réalité lorsqu’elles sont consommées. Elle est largement cultivée au Cameroun, où elle est fumée comme des cigarettes et utilisée également pour la pâtisserie et à des fins médicinales.
Dans la région du Nord-Ouest, il y a eu une augmentation de la consommation de marijuana chez les jeunes depuis le début du conflit armé séparatiste en 2017. Il est largement admis que le niveau élevé de consommation de drogue dans la région est en partie responsable des actes violents commis par les combattants séparatistes.