Le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo aurait eu 100 ans…
Pour rappel, le premier President de la République du Cameroun El Hadj Ahmadou Babatoura Ahidjo est né le 24 Août 1924. S’il était encore en vie il aurait 100 ans ce jour.
Comme toutes les organisations qui ont pignon sur rue et qui sont conscientes de la dimension de cet homme d’Etat, jeudi 23 Août 2024, s’est tenue à La Fondation Solomon Tandeng Muna à Yaoundé, la cérémonie du vernissage de l’exposition: Centenaire de la naissance d’Ahmadou Babatoura Ahidjo, premier President du Cameroun 24 août 1924 -24 août 2024.
Selon Paul Mahel, ce vernissage chargé d’histoire a eu trois arrêts importants:
D’abord, le mot de bienvenue du Coordonateur de la Fondation Me Akere Muna qui a situé cette exposition dans son contexte.
Ensuite, la diffusion du documentaire sur Ahmadou Ahidjo réalisé par Abdahramane Wone, Directeur général d’Amani Tv, une chaîne de télévision sénégalaise.
Enfin, la coupure du ruban de l’exposition par le Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs Bello Bouba Maigairi, en compagnie du Ministre du Travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona et de l’ambassadeur itinérant Mouhamadou Badjika Ahidho, fils aîné du Président Ahmadou Ahidjo.
A lire: Souvenir du coup d’Etat du 06 Avril 1984
Sur 5 panneaux, une centaines de photos retraçant la vie du Président Ahidjo, l’Homme d’Etat, la réunification des 2 Camerouns, le diplomate continental et international.
L’exposition est ouverte à la Fondation Muna jusqu’au 30 Septembre prochain
Pour nombre de camerounais, le président Ahidjo était un homme d’Etat. « Qu’on le veuille ou non, c’est un leader qui a su marquer son époque. Il aura été des grandes rencontres panafricaines qui avaient pour objectif de faire du continent un pôle attractif économiquement viable.
Les plans quinquennaux par lui mis sur pied sont là preuve de son engagement à faire de notre pays, une nation auto suffisante… C’était un visionnaire » déclare un homme politique. Qui garde du défunt président l’image d’un homme déterminé à lutter continuellement et sans relâche contre la corruption et la prévarication de la fortune publique.
« C’est vrai qu’on peut lui reprocher ses méthodes de dictateur mais il a su diriger le pays d’une main de fer et travailler constamment pour le bien-être de ses compatriotes. C’est dommage qu’il ait choisi de quitter le pouvoir au moment où les camerounais avaient encore besoin de lui », regrette cependant un autre.
