La comédienne Diane Nama vient de présenter ses excuses après un post publié récemment sur sa page Facebook. Cette publication avait suscité des réactions négatives chez certains internautes. Beaucoup estimaient qu’elle prônait la violence dans un contexte de fortes tensions sociales au Cameroun.
La polémique autour de l’humoriste Diane Nama montre à quel point les messages des personnalités publiques peuvent rapidement prendre une dimension nationale. Un simple post, mal interprété, a suffi à déclencher débats, inquiétudes et critiques.
Devant l’ampleur des réactions, Diane Nama a estimé nécessaire de clarifier sa position. Certains internautes avaient interprété sa publication comme prônant la violence dans une période de crise postélectorale.
Sur sa page Facebook, elle a tenu à s’expliquer : « Je veux être très claire : je ne promeus en aucun cas la violence. Ma publication a été sortie de son contexte, et certains passages ont pu être mal interprétés. Je comprends que cela ait pu toucher ou déranger certaines personnes, et je le regrette sincèrement. »
Elle a également présenté ses excuses à l’opinion publique. « Je prends cette situation comme une leçon et je ferai davantage attention à la manière dont mes messages peuvent être perçus », a-t-elle déclaré.
Cameroun: un collectif citoyen du nord appelle à « tourner la page » du régime Biya
Excuses insuffisantes
Mais toutes les critiques ne se sont pas apaisées. L’activiste Jacques Zang a fermement rejeté ces excuses, les jugeant insuffisantes. Dans un message virulent, il a accusé la comédienne d’hypocrisie et annoncé une surveillance renforcée de ses publications. Selon lui, face aux souffrances du pays et aux victimes, les regrets en ligne ne suffisent plus ; seuls les actes concrets comptent.
















