Cela fait suite à cet accident tragique de Socatur survenu à la vallée Bessengue à Douala, le 8 mai 2024 et qui a couté la vie à deux personnes.
La note est donc sortie le 13 mai 2024, le ministre des Transports, Jean-Ernest Ngalle Bibehe, a décidé de la suspension de la Société camerounaise de transports urbains (Socatur) pour une durée d’une semaine après cet accident de circulation occasionné par un autobus de la Socatur, qui a endeuillé la ville de Douala dans l’après-midi du mercredi 8 mai dernier. Deux personnes sont restées sur le carreau et cinq autres ont été gravement blessées.
Selon certaines sources policières, les causes de cet accident de circulation mortelle sont dues par une perte de contrôle de l’autobus par son conducteur qui, ne pouvait plus maitriser le véhicule. C’est alors qu’on va enregistrer une suite de collisions, soit au total trois (3) véhicules et deux (2) motos.
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Et comme dans les usages, le ministre Ngalle Bibehe a dit avoir pris la décision immédiate de suspendre les activités de la compagnie pour une durée de sept jours. Toute chose qui reste qu’une mesure conservatoire prévue par la réglementation en vigueur. Il fut bien « attendre les résultats d’une enquête technique et administrative ouverte pour déterminer les responsabilités liées à cet accident.
Le douloureux incident de Douala, vient remettre en question les efforts des autorités pour améliorer la sécurité routière. En dépit des dispositions prises par les pouvoirs publics, le nombre d’accidents reste toujours élevé. Les statistiques officielles parlent d’une moyenne de 1 200 décès enregistrés chaque année contrairement à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui pense que la situation reste alarmante et qu’on est au-delà de 6 000 décès par an.
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En rappel, la Socatur, a été fondée en 2001, la Communauté urbaine de Douala est entrée dans le capital social de la structure. Elle compte à ce jour près de 100 autobus qui présente des états de vétusté bien avancée. Il n’est point rare de voir les bus qui font le tour de la métropole économique, en panne dans certains axes importants, occasionnant ainsi des bouchons monstrueux.
