Les tensions pré-électorales persistent en Côte d’Ivoire. Samedi 9 août 2025, des milliers de citoyens ont manifesté pacifiquement contre la candidature d’Alassane Ouattara.
Des milliers de personnes manifestent, dans la rue. Contre la candidature à un quatrième mandat du président sortant Alassane Dramane Ouattara. Aussi et surtout pour la participation de Laurent Koudou Gbagbo. Et Tidjane Thiam à la présidentielle d’octobre 2025.
La manifestation autorisée par le régime Ouattara était organisée par le Front commun. Une coalition des formations d’opposition à l’instar du PPA-CI de Gbagbo. Le PDCI de Thiam, le FPI de Pascal Affi N’Guessan…. 24 h après la marche, le bilan se décline comme suit ; zéro casse, zéro violence. Ce qui a fait dire aux observateurs de la scène politique camerounaise que « la Côte d’Ivoire est debout. Et toujours plus prospère que le Cameroun ».
Intimidés par les forces de l’ordre
« Puisqu’on parle du Cameroun. Dans ce pays, dit le continent, le président de la République, Paul Biya, avait dit souhaiter. Que l’histoire retienne de lui, celui qui a apporté, à son peuple, »la démocratie et la prospérité. Heureusement que l’histoire est froide comme la vérité », se remémore Thierry Djoussi.
Le Journaliste observe pour le déplorer qu’au continent, les citoyens. Qui ont à exprimer une idée différente de celle du Rdpc. Sont intimidés par les forces de l’ordre et les préfets de la déportation (hors du Mfoundi). « Le Cameroun piétine et a urgemment besoin de bâtisseurs. Mais il a plutôt un »sherif », qui sort les muscles, mais alors très loin du vrai front qu’est le NOSO. Heureusement que l’histoire est froide et ne retiendra que la vérité », dit-il.
Frilosité du régime de Yaoundé
A en croire certains leaders politiques, la frilosité du régime en place questionne sur sa capacité à gouverner. « Il n’est dit nulle part au monde que les populations ne doivent pas manifester pacifiquement lorsqu’elles ont mécontentes. La démocratie n’exclut pas la liberté. Un peuple qui se sent marginalisé, a la droit de manifester. Maintenant il faut que cette manifestation se fasse dans la paix », affirme Jores Katié, militant du Pcrn.
En Côte d’Ivoire, la situation politique reste toujours tendue à l’approche des élections présidentielles d’octobre. Les tensions sont exacerbées par la candidature controversée du président Alassane Ouattara. Pour un quatrième mandat et l’exclusion de figures importantes de l’opposition.
Aux dernières nouvelles, l’opposition dénonce des manœuvres visant à semer la peur. Et accuse le pouvoir d’usage excessif de la force. Des manifestations ont eu lieu, suivies d’arrestations, y compris de membres de la société civile.
