La question de l’accès au médicaments essentiels était au centre de la 3e Assemblée générale de l’Association de distribution pharmaceutique africaine (APDA) tenue à Douala.
La cité économique vient d’abriter la 3e Assemblée générale de l’Association de distribution pharmaceutique africaine (APDA). Du 22 au 24 octobre 2024. Les participants venus de plusieurs horizons ont planché sur l’accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines. Les chiffres l’Organisation des Nations Unies indiquent que plus de deux milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux médicaments essentiels.
Pour sa part, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que dans ce tiers de la population mondiale, plus de la moitié se trouve en Afrique, soit moins de 50% de la population africaine qui a accès aux médicaments essentiels. D’où toute l’importance que revêt le thème de ce conclave de Douala à savoir: « Disponibilité et amélioration de l’accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines ».
Pour les participants, cette thématique centrale est d’actualité. Elle qui aura guidé les travaux de cette troisième Assemblée générale de l’African pharmaceutical Distribution Association entendez Association de Distribution Pharmaceutique Africaine en abrégé APDA. Ladite rencontre était placée sous le haut parrainage du ministre de la santé publique du Cameroun. De manière générale, quatre temps forts auront marqué la cérémonie officielle. Il s’agit du discours de bienvenu du maire adjoint de la ville de Douala, Dr Gérémi Solle, celui du président de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, Dr Franck Nana, les allocations des président et vice-président de l’APDA.
Le discours annonçant l’ouverture des travaux a été lu par le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie. L’assemblée générale de l’APDA qui vient de se tenir à Douala avait pour objectif général, faire le bilan de l’année écoulée et échanger sur les moyens d’améliorer l’accès aux médicaments pour les populations africaines, un échange qui s’est voulu également ouvert sur la distribution pharmaceutique, mais aussi sur les risques et les opportunités auxquels est confrontée la chaîne d’approvisionnement des médicaments. Selon le président de l’APDA, le marocain Lhacen Senhaji, l’Association a en son sein plus de seize pays africains membres.
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Ce conclave, faut-il le souligner, se tient dans un contexte où la mise en place de la Couverture Santé Universelle (CSU) se présente de plus en plus comme un défi majeur pour les pays africains. Selon les experts, cette généralisation ne peut avoir lieu si elle n’est pas associée à une politique des médicaments où le patient se retrouve dans un rapport qualité-prix, et avec la possibilité de choisir le meilleur médicament et au meilleur prix.
Au-delà des discours, l’on espère qu’après cette rencontre à laquelle ont pris part les pharmaciens africains, des mesures seront prises pour une bonne politique des médicaments en Afrique. Un vœu si cher au Ministre de la santé publique Manaouda Malachie.
