L’élection présidentielle de 2025 est remplie d’enjeux. Des sources au sein du sérail soutiennent unanimement que le candidat du Rdpc est plus que jamais menacé.
Le candidat Paul Biya plus que jamais menacé. C’est qu’affirment des sources dignes de foi au sein de l’appareil étatique. Lesdites sources par nous contactées avancent également que, même s’il n’a pas encore officialisé son acte de candidature.
En ballotage défavorable
Des indices sérieux montrent que Paul Biya va de nouveau se présenter devant les électeurs en Octobre 2025. A en croire une pléthore d’analystes. Et autres observateurs avisés du microcosme politique, jamais l’actuel locataire d’Etoudi n’a été aussi en ballotage défavorable. A la veille d’un scrutin présidentiel. Aussi jamais les contestations au sein de son parti n’ont atteint un tel optimum.
Il en va de même des remous des populations dans son «socle granitique» du Sud. De la colère de sa base électorale du septentrion. De l’alliance en vue des acteurs politiques du Grand Nord. De la pression du Mrc, Pcrn. De la mobilisation de la diaspora. De la vigilance contre la fraude électorale et de la situation sociale tendue.
Au regard de tous ces aspects sus évoqués. On en vient simplement à déduire que la tâche s’annonce difficile. Voire très compliquée pour le candidat naturel du parti du flambeau ardent, Paul Biya.
Pour nombre d’observateurs, il n’est point de doute qu’entre Paul Biya. Et le Septentrion, la rupture est désormais consommée. Ils en veulent pour preuve le congrès ordinaire de l’Undp qui s’annonce spectaculaire en résolutions. Et le ministre Issa Tchiroma qui a annoncé sa démission du gouvernement.
Le Grand Nord se positionnant comme le « faiseur » du prochain président de la République. Il va de soi que les choses s’annoncent plus que compliquée pour le Rdpc.
Revendication ethno-régionale
Rappelons que le fameux « Mémorandum du Grand Nord » est un document qui rassemble les doléances. Et les revendications des populations du Grand Nord du Cameroun, une région géographique et politique du pays. Ce mémorandum, souvent rédigé par des élites locales, vise à attirer l’attention du gouvernement central. Sur les problèmes spécifiques de cette région et à proposer des solutions.
Plus précisément, il est une forme de revendication ethno-régionale qui met en lumière des problèmes. Comme la marginalisation politique et économique. Les populations du Grand Nord se sentent souvent laissées pour compte. Par rapport aux autres régions du Cameroun, avec un accès limité aux ressources et aux opportunités.
Et les problèmes liés à l’ethnicité. Les élites locales utilisent parfois le mémorandum pour mettre en avant les spécificités de leur groupe ethnique. Et pour demander une reconnaissance de leur identité et de leurs droits.