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L’armée israélienne lance une offensive terrestre majeure à Gaza-ville

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L’armée israélienne lance une offensive terrestre à Gaza-ville. L’opération vise à éliminer le Hamas. Elle débute mardi, au cœur de la plus grande agglomération du territoire. De nombreuses voix internationales condamnent cette attaque. L’ONU dénonce un « carnage ».

À Genève, l’ONU franchit un seuil inédit. Une commission d’enquête accuse Israël de « génocide » à Gaza. Le rapport met en cause Benjamin Netanyahu et plusieurs responsables. Israël rejette ces conclusions. Le gouvernement parle d’un « rapport mensonger ».

Israël semble « déterminé à aller jusqu’au bout », a jugé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, déplorant une situation « moralement, politiquement et légalement intolérable » à Gaza.

Volker Türk hausse le ton. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU exige la fin du « carnage ». Il évoque des « preuves grandissantes » d’un « génocide ». Son appel vise toutes les parties impliquées dans le conflit. La pression internationale s’intensifie.

L’offensive israélienne commence dans la nuit. Elle est annoncée juste après le départ de Marco Rubio. Le secrétaire d’État américain promet un « soutien indéfectible » à Israël. L’Union européenne, Londres et Berlin condamnent l’opération. Le Hamas est visé, après son attaque du 7 octobre 2023. Ce raid avait déclenché la guerre.

Le chef d’état-major israélien annonce la couleur. « Notre objectif est d’intensifier les frappes contre le Hamas », déclare Eyal Zamir. Il vise une défaite définitive du mouvement islamiste. L’armée poursuit ses opérations dans la bande de Gaza. Le ton reste offensif, malgré les appels à la retenue.

Un responsable militaire confirme l’avancée des troupes israéliennes. Elles progressent vers le centre de Gaza-ville. C’est la plus grande agglomération du territoire. Israël la considère comme le principal bastion du Hamas. Les combats s’intensifient dans les zones urbaines.

– « Leurs cris » –

Des témoins décrivent des bombardements intenses. La ville du nord du territoire est de nouveau ciblée. Elle avait déjà été largement détruite par l’offensive israélienne. Cette opération remonte à près de deux ans. La population reste prise au piège des frappes répétées.

Ahmed Ghazal témoigne depuis Gaza-ville. « On peut entendre leurs cris », confie-t-il. De nombreuses personnes restent bloquées sous les décombres. Les secours peinent à intervenir. L’angoisse monte dans les quartiers sinistrés.

Des habitants fouillent sous les blocs de béton. Un témoin, Abou Abd Zaqout, décrit une scène insoutenable. « Nous avons retiré des enfants déchiquetés », confie-t-il. Les recherches se poursuivent dans les décombres. Le bilan humain reste tragique et incertain.

Un journaliste de l’AFP a vu de nombreuses personnes, dont des enfants, dormir devant un hôpital de Gaza-ville après avoir fui leurs maisons. « Les gens manquent d’argent » pour aller ailleurs, a témoigné l’un d’eux, Youssef Shanaa.

Selon un responsable militaire israélien, « 2 000 à 3 000 » combattants du Hamas opèrent dans la ville.  Il a estimé que quelque 40 % de la population de la ville de Gaza et ses environs, évaluée à un million de personnes par l’ONU, ont fui.

La Défense civile, sous l’autorité du Hamas, a fait état de 37 morts mardi à travers le territoire palestinien.

– Gaza sous blocus, l’information sous pression –

L’accès à Gaza reste extrêmement limité. Les médias font face à de fortes restrictions. L’AFP ne peut vérifier les informations de manière indépendante. Les bilans et récits proviennent des différentes parties en conflit. La situation complique le travail journalistique sur le terrain.

Le Hamas a qualifié cette offensive de « nettoyage ethnique systématique visant notre peuple à Gaza ».

Donald Trump lance un avertissement au Hamas. Le président américain dénonce l’usage de boucliers humains. « Ils auront de gros problèmes », prévient-il. Ses propos accompagnent l’avancée des troupes israéliennes. Le ton reste menaçant, dans un contexte de guerre.

« Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous avons une petite fenêtre pour qu’un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu » avec le Hamas, a dit M. Rubio avant son départ d’Israël mardi, en évoquant « probablement quelques jours, peut-être quelques semaines ».

Le déplacement survient après une attaque israélienne inédite. Le 9 septembre, des chefs du Hamas sont visés à Doha. L’opération marque une intensification des frappes hors de Gaza. La riposte israélienne franchit une nouvelle frontière. La tension régionale s’en trouve exacerbée.

Le Qatar « héberge le Hamas, il finance le Hamas », « dispose de leviers puissants » qu’il pourrait actionner « mais a choisi de ne pas le faire », a déclaré Benjamin Netanyahu mardi soir. « Notre action était donc entièrement justifiée. »

Le Premier ministre annonce une visite à Washington. Il répond à une invitation de Donald Trump. La rencontre aura lieu pendant l’Assemblée générale de l’ONU. Elle se tiendra à la Maison Blanche. Le geste souligne un rapprochement diplomatique.

– « Les otages en danger » –

Les familles des otages expriment leur angoisse. Mardi, leur forum déclare qu’elles sont « terrifiées » pour leurs proches. Les frappes israéliennes s’intensifient dans la bande de Gaza. L’inquiétude grandit face à l’absence de nouvelles. Le climat reste tendu, sur le plan humanitaire et diplomatique.

M. Netanyahu « fait tout pour qu’il n’y ait pas d’accord et pour ne pas les ramener », a-t-il déclaré.

L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1 219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.  Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 sont décédées selon l’armée.

Les représailles israéliennes frappent durement Gaza. Selon le ministère de la Santé du Hamas, elles ont fait au moins 64 964 morts. Le bilan reste provisoire. Les bombardements visent des zones densément peuplées. La crise humanitaire s’aggrave de jour en jour.

L’ONU y a déclaré la famine, ce qu’Israël dément.  L’Unicef a prévenu mardi que plus de 10 000 enfants avaient besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë dans la ville de Gaza.

Source : Agence France-Presse

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