L’opération de vaccination anti-polio va se lancer le 22 et ira jusqu’au 25 novembre 2024.
Il est question pour le pays de Paul Biya, d’éradiquer la poliomyélite et de renforcer l’immunité collective des enfants. Cette nouvelle campagne de vaccination contre cette maladie qui va durer 4 jours seulement, s’inscrit dans le cadre des Journées locales de vaccination de riposte contre la poliomyélite, avec plus de 3,5 millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans. Quatre régions sont concernées, il s’agit de l’Est, de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et le Nord. Des localités prioritaires, parce qu’étant répertorié comme des zones à risque par le ministère de la santé publique. L’objectif visé est bien précis. Il est question pour les autorités sanitaires stopper la circulation du poliovirus de type 2, « un variant dérivé d’une souche vaccinale, qui continue de représenter une menace dans certaines zones du pays », nous révèle-t-on au ministère de la santé.
Financement du secteur de la santé: Pourquoi le Cameroun est-il à la traîne?
Selon certaines sources, le Cameroun n’est pas seul dans cette lutte. On parle d’une action synchronisée avec certains pays voisins comme le Nigeria, la République centrafricaine et le Tchad. L’information a été confirmée dans un communiqué signé par Manaouda Malachie et rendu public le 12 novembre 2024. Ainsi donc les enfants au Cameroun vont recevoir deux gouttes du vaccin contre la poliomyélite dans la bouche, question de les protéger contre ce virus qui peut aller jusqu’à provoquer des paralysies irréversibles. Il est aussi prévu d’offrir une dose de rattrapage aux enfants de 0 à 59 mois qui n’auraient pas reçu les doses de leur calendrier vaccinal de routine.
Les équipes de vaccination vont se déployer dans divers lieux stratégiques, plus précisément dans les formations sanitaires, les écoles, les marchés, les églises et mosquées, dans les communautés.
Revenant sur la maladie, il a été prouvé par les professionnels de la santé que : « La poliomyélite est une maladie contagieuse qui paralyse brutalement les membres des enfants. Des cas ont été confirmés dans certains villages comme à Batouri dans la région de l’Est Cameroun »,
Alors que l’on croyait le Cameroun sortir de la situation depuis 2020, la menace pèse toujours en raison de la circulation des hommes et plus singulièrement dans les zones où la couverture vaccinale demeure insuffisante. En y allant, le Programme élargi de vaccination (Pev) insiste sur le fait que « chaque cas de poliomyélite doit être considéré comme une épidémie » d’où l’organisation de deux nouvelles campagnes de vaccination pour renforcer l’immunité des enfants face à la menace.