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Sénégal : un ancien ministre de l’ex-président Sall libéré sous contrôle judiciaire

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Trans Afrique

Liberté sous contrôle judiciaire au Sénégal : la justice assouplit sa position dans une affaire de corruption liée aux fonds anticovid. Jeudi, un ancien ministre de Macky Sall, écroué depuis fin mai, a obtenu une remise en liberté encadrée. Il est inculpé pour “corruption et détournement de deniers publics”. En cause : sa gestion controversée d’un fonds anticovid. Autrement dit : les soupçons restent lourds. Mais la procédure évolue. Et la défense marque un point.

La justice sénégalaise cible l’ancien pouvoir. La justice sénégalaise agit. Elle inculpe Amadou Mansour Faye. Ancien ministre du Développement communautaire sous Macky Sall (2012-2024), il est visé pour “corruption et détournement de deniers publics”.

En cause : sa gestion d’un fonds anticovid. Autrement dit : les poursuites remontent au sommet de l’ancien pouvoir. Et touchent un proche du président déchu. M. Faye est aussi maire de Saint-Louis et beau-frère de Macky Sall.

Jeudi, il a été libéré sous contrôle judiciaire. Il a été ministre du Développement communautaire sous Macky Sall, de 2012 à 2024. Il fait partie des cinq anciens membres du gouvernement visés par la commission d’instruction.

Celle-ci dépend de la Haute Cour de justice, une juridiction spéciale. Autrement dit : l’affaire prend une dimension institutionnelle. Et la reddition des comptes s’installe au sommet de l’État.

La justice sénégalaise relâche la pression. Jeudi, elle libère M. Faye sous contrôle judiciaire. Il est maire de Saint-Louis, dans le nord du pays. Et beau-frère de l’ex-président Macky Sall. Autrement dit : le dossier touche le cercle rapproché du pouvoir déchu.

Mais la procédure reste ouverte. Et les soupçons persistent. Cette décision fait suite à des « contestations sérieuses » dans le dossier, a indiqué à l’AFP son avocat Me Amadou Sall sans plus de précisions.

– Fonds anticovid, inculpations en série et fin annoncée de l’impunité –

Le 23 mai, la justice frappe. L’ancien ministre est inculpé pour “corruption et détournement de deniers publics”. En cause : sa gestion d’un fonds anticovid. Il est placé en détention provisoire. Autrement dit : les soupçons sont lourds. Et la procédure judiciaire s’ouvre sur un dossier sensible.

L’ancien ministre reste sous contrôle. Il peut circuler librement sur le territoire national. Mais chaque semaine, il doit se présenter devant le greffier de la Haute Cour de justice. Et il ne peut quitter le pays sans autorisation préalable de la chambre de l’instruction. Autrement dit : la liberté est encadrée. Et la justice maintient la pression.

Le rapport parlementaire est accablant. M. Faye est soupçonné de “complicité de détournement de deniers publics”. En cause : un surplus de 2,7 milliards de FCFA, soit 4,1 millions d’euros. Ces fonds auraient servi à acheter du riz pendant la pandémie de covid-19.

Autrement dit : des dépenses jugées excessives. Et une gestion du fonds anti-Covid désormais sous enquête. La justice sénégalaise creuse les responsabilités. Et le nouveau pouvoir veut faire tomber les protections d’hier.

L’enquête prend de l’ampleur. La justice sénégalaise creuse les responsabilités. Trois anciens ministres de Macky Sall sont déjà inculpés. Motif : malversations présumées. Le dossier concerne plusieurs centaines de milliards de francs CFA. Autrement dit : les soupçons sont massifs. Et la justice ne s’arrête pas là. Elle vise désormais l’ensemble de l’ancien appareil d’État.

Elle cible l’ancien appareil d’État dans son ensemble. Autrement dit : les rouages du pouvoir de Macky Sall sont mis en cause. Les inculpations se multiplient. Et la Haute Cour de justice élargit son champ d’action. Le nouveau pouvoir veut marquer une rupture. Et inscrire la reddition des comptes dans les faits.

– Le nouveau pouvoir cible l’ancien régime –

Le nouveau pouvoir veut rompre avec l’impunité. Et inscrire la reddition des comptes dans les faits. Le dossier porte sur plusieurs centaines de milliards de francs CFA. L’enquête se ramifie. L’enquête s’élargit. Un quatrième ancien ministre est mis en cause.

Cette fois, dans une affaire distincte. Il est poursuivi pour tentative de corruption. Autrement dit : les soupçons dépassent le seul dossier des fonds anticovid. Et la justice explore plusieurs volets de la gestion passée. Le spectre des poursuites s’étend. Et fragilise davantage l’ancien appareil d’État.

La justice sénégalaise tranche. Elle libère quatre des cinq anciens ministres sous condition. Autrement dit : les poursuites se poursuivent, mais la détention se desserre. Le cinquième reste en détention provisoire. Et l’enquête judiciaire se resserre autour des fonds anticovid.

Mars 2024 : Bassirou Diomaye Faye remporte la présidentielle. À ses côtés, Ousmane Sonko devient Premier ministre. Ensemble, ils promettent des comptes. Objectif : juger les anciens dirigeants pour leur gestion passée. À commencer par l’ex-président Macky Sall. Autrement dit : le nouveau pouvoir veut rompre avec l’impunité. Et ouvrir une ère de reddition des comptes.

Source : Agence France-Presse

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