La candidature de ce festival du peuple Sawa (Ngondo) a été proposée pour être reconnue comme patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco.
Cette candidature aux allures politiques tient compte des « équilibres régionaux» indique le Magazine Jeune Afrique. Cette demande intervient après que le Nguon du peuple bamoun, ait été inscrit en décembre dernier, au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Cette inscription du Ngondo « le culte des oracles de l’eau » qui marque l’identité du peuple Sawa, s’inscrit dans une logique inclusive et équilibriste. Ce d’autant plus que le Cameroun s’appuie sur sa diversité sociologique et environnementale. Car comme l’explique le journal suscité, « à côté des es 10 régions administratives qui constituent le Cameroun, il existe un découpage en quatre zones dites socioculturelles : zone grassfield (Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest), zone littorale (Littoral, Sud et Sud-Ouest), zone forestière (Centre, Sud et Est) et zone sahélienne (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) ».
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Avant de poursuivre que « De ce point de vue, le Cameroun a déposé la candidature du Nguon dans la zone grassfield, puis avec le Ngondo dans la zone littorale. Ensuite, ce sera le tour du Mvet (mvét ou mvér en langue fang), un instrument musical à cordes et un art oral épique, dans une candidature commune avec le Gabon, le Congo et la Guinée Équatoriale pour la zone forestière. Enfin viendra pour la zone sahélienne le tour du Kilissa, c’est-à-dire la fantasia en langue haoussa (kìlīsā̀) ».
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Le Ngondo qui se positionne aujourd’hui comme l’un des festivals culturels les plus importants du pays regroupe 18 cantons. Les cantons Bell, Akwa, Deïdo, Bèlè-Bèlè, Bassaa, Bakoko, Bonkeng, Bodiman, Wouri-Bwele, Wouri-Bosua, Bakweri, Nkongsamba, Malimba, Yabassi, Mongo, Limbe, Batanga et Bakossi. Lesquels sont repartis dans les régions du Littoral, du Sud-Ouest et du Sud.
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