Le ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières en solidarité avec certains de ses collaborateurs, soupçonnés d’avoir bradé les terres, a mis en place, une structure d’accompagnement psychologique et juridique.
Le soutien affirmé du ministre des domaines est consigné dans une correspondance écrite le 23 août 2024 et adressée à ces derniers à titre d’information de la mise à leur disposition d’une protection juridique et un accompagnement psychologique dans le cas où ils «feraient l’objet d’enquêtes de la police et de la gendarmerie nationale», a écrit Henri Eyebe Ayissi, qui veut selon certaines sources, aider certains agents du Mindcaf impliqués dans les scandales fonciers qui font l’actualité depuis quelques semaines. « C’est une première fois de voir cela. Je reste convaincu que c’est une chaine de solidarité que le ministre a créée pour se protéger lui-même aussi. Sinon comment comprendre qu’on puisse protéger des gens qui ont entrepris de torpiller les citoyens.
Le ministère des domaines est devenu le cimetière des titres fonciers et une sorte de boite de confiscation des terres. On a banalisé le titre foncier. Un même terrain se retrouve avec 3 titres fonciers. Il va donc soutenir quoi dans tout ça », a réagi Firmin Noah, après la sortie du ministre Eyebe Ayissi.
Par Raphael Moundigo, « le ministre des domaines protéger sa bande après la mise sur pied d’une commission mixte gendarmerie nationale-police, mise sur pied par la présidence de la République pour enquêter sur la spoliation du domaine privé de l’État et les atteintes à la propriété foncière, après beaucoup de scandale des expropriations au nord.
Le secrétaire général à la présidence de la République a d’ailleurs signalé l’urgence et a mis le Sed à contribution pour établir en profondeur les responsabilités des uns et des autres impliqués dans les magouilles de toute sorte. C’est trop tout de même dans ce pays. Si on prend seulement la période de 2020 à 2024, on va avoir le tournis.
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Les fonctionnaires ont tout bradé », déclare un homme qui a été victime de l’expropriation dans la ville de Douala.
Il y a donc comme une sorte de fièvre dans les bureaux du Mindcaf, depuis que gendarmes et policiers sont à pied d’œuvre. Les auditions ont commencé et la psychose a envahi certains esprits.
Et Comme pour se laver les mains, le ministre rappelle a rappelé à ses collaborateurs de collaborer avec les enquêteurs en respectant les dispositions légales et réglementaires.
Alexandre Dibonguè
