« Le parlement camerounais n’a jamais ouvert un débat sur la crise anglophone » a fait remarquer Edmond Kamguia, lors du débat dominical « Droit de Réponses » sur la chaine de télévision Equinoxe.
Au lendemain de la tenue de la 1ère session parlementaire de 2024, soit une semaine après l’évènement, le journaliste et chroniqueur Edmond Kamguia, fait remarquer dans l’émission de débat hebdomadaire « Droit de réponse » sur Equinoxe Tv que, « le parlement du Cameroun n’a jamais ouvert un débat sur la crise anglophone qui s’est transformé en guerre jusqu’à aujourd’hui. Nonobstant le Grand dialogue que nous avons connu en 2019 et qui n’a pas apporté les fruits annoncés parce que tout était pipé à l’avance ».
Crise anglophone :les conditions d’Ayuk Tabe pour la fin de la guerre en zone anglophone.
Le journaliste déplore cette attitude qu’il trouve insensée car, cette crise qui continue de faire rage dans les régions du Nord et Sud-Ouest, a déjà causée la mort de millions de personnes innocentes et de centaine de milliers de déplacés dans le pays. De fait, elle méritait largement être au centre des préoccupations et sujets abordés lors de cette session ordinaire.
Edmond Kamguia est d’autant plus consterné par ce silence sur la crise anglophone qui prédomine même au niveau du Sénat, qui fait partie de l’une des deux chambres constituant le parlement camerounais et représentant les collectivités territoriales décentralisées (communes et régions).
Assemblée nationale: la doyenne d’âge fait un bilan négatif de la Chambre.
Lors de l’ouverture de cette première session parlementaire de 2024 qui s’est tenu le 5 mars dernier à Yaoundé, la députée et doyenne d’âge de l’assemblée nationale Koa Mfegue Laurentine, s’était intéressée au quotidien meurtri des citoyens, en dénonçant « l’état des routes de l’arrière du pays transformé en tombeaux et les coupures intempestives d’électricités qui plombe l’activité économique du pays », entre autre.
Tenant pour principale responsables les membres du gouvernement. Elle a pour la circonstance fustigé tour à tour dans son discours la conduite de ces derniers, en particulier celui des députés camerounais tout en se désolant de la fuite des cerveaux du pays.
