L’ancien président de la Fecafoot, élu à l’issue du assemblée générale extraordinaire en 1996 face à Joseph Antoine Bell, a rendu l’âme ce 08 octobre 2024 à Yaoundé des suites de maladie.
Le monde du football en larme. L’ex Président de la Fecafoot est passé de vie à trépas. Une source familiale nous a confié que l’ex-député est mort mardi 8 octobre 20 à son domicile à Yaoundé, alors qu’il regardait la télévision. Pour les footballeurs, Vincent onana aura contribué au développement du mouvement sportif ans notre pays. Eux qui gardent du défunt, l’image d’un travailleur acharné et d’un homme intègre.
Pour mémoire, l’ancien professeur d’éducation physique et sportive a été l’entraîneur de plusieurs sélections sportives parmi lesquelles Tarzan d‘Obala. Il aura par ailleurs occupé les fonctions de Directeur des stades de Yaoundé avant de prendre les rênes de la Fédération camerounaise de football en 1996.
Les camerounais se souviennent encore de cette phrase qu’il balança à Joseph Antoine Bell, son rival, lors d’un débat télévisé, organisé dans le cadre des élections à la Fecafoot. » L’on n’entre pas à la Fecafoot par le toit, mais en gravissant des échelons », lui déclara-t-il.
Après son élection, il est surnommé « Nana Vincent » par les supporters de la Panthère sportive du Nde, en raison de sa décision de maintenir l’équipe en première division malgré sa condamnation à la relégation.
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A la fédération camerounaise de football, son séjour sera de courte durée. Et pour cause Vincent Onana est incarcéré à la prison de Kondengui pour une affaire de trafic de billets de la Coupe du Monde France 1998, compétition pour laquelle les Lions Indomptables étaient qualifiés.
Une incarcération , rappelons le survenue au moment où des tensions perdurent entre lui et Joseph Owana, ministre de la jeunesse et des sports de l’époque.
Deux ans après sa détention derrière les barreaux, Vincent Onana respire l’air de la liberté, après avoir été innocenté.
Lors de son incarcération, il est remplacé par Iya Mohammed à la tête de la Fecafoot qui régnera jusqu’en 2013…
Amoureux du mouvement sportif, dès sa sortie de prison en 2004, Vincent Onana ne baisse pas les bras. Ausdi tente-t-il un retour aux affaires pour, dit-il, « redorer le blason d’un football au creux de la vague ». Contre toute attente, sa candidature rejetée.
Ainsi va la vie d’un patriote qui aura marqué son époque.
















