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Cameroun : 3000 prisonniers d’opinion dans les geôles

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Trans Afrique

Le nombre de prisonniers politiques est nette augmentation au Cameroun. L’information est de Djeukam Tchameni qui dénonce un cas de violation grossière des droits de citoyen.

Ethniciser un problème social est le meilleur moyen de ne pas le résoudre. Tels sont les propos de Djeukam Tchameni. Le leader politique affirme par ailleurs qu’ « il est de façon de présenter un problème qui rend sa solution impossible ».

Dans une déclaration par lui faite, il déclare qu’un militant d’un parti politique a été arrêté à Douala. Puis, dit-il, traduit devant le tribunal militaire qui la envoyé en détention provisoire à Newbell. Son arrestation faisait suite à des postes faits dans les réseaux sociaux exprimant son exaspération. Par rapport aux décisions du Conseil constitutionnel.

Selon toutes apparences, poursuit-il, nous assistons ici à un cas de violation grossière des droits d’un citoyen. « On doit combattre avec la dernière énergie cette violation et ameuter l’opinion publique. Afin d’obtenir la libération de ce citoyen qui m’a fait qu’exprimer pacifiquement ses idées », pense Djeukam Tchameni.

Problème de gouvernance

Pour lui, « présenter le problème comme celui de gendarmes et d’un juge beti qui maltraite un bamileke. Retire toute pertinence et crédibilité à l’affaire. Il y a presque 3000 prisonniers d’opinion dans les prisons du régime. Sont-ils exclusivement bamileke. Et ont-ils été tous arrêtés par des gendarmes Betis. Et envoyés’ en prison par des juges Betis ? » Se demande-t-il.

Présidentielle 2025 : Djeukam Tchameni veut réunir les coalitions de l’opposition.

Et de confier que « ce pays a de sérieux problèmes de gouvernance. Et tout doit être mis en œuvre pour en finir avec un régime qui sème désolation et mort. Dans cette lutte pour un Cameroun meilleur, il prescrit d’éviter le piège du simplisme. Qui conduit à mal poser les problèmes pour y trouver des fausses solutions ».

Lutte contre le régime

A le croire, « les Elimbi Lobe, Jeanne Nsoga, Albert Dzongang, Patrice Nganang,….Pour ne citer que ceux-ci ont un discours ethniciste. Qui a la fin rend service au régime en place. Le régime au pouvoir au Cameroun n’est pas Beti. Il est une oligarchie composée de factions ethniques puisées dans tout le pays ».

De l’avis de ce leader politique, la lutte contre ce régime est donc une lutte d’une majorité. De toutes les ethnies, marginalisées par une élite minoritaire,  multiethnique et bilingue.

« Les ambazoniens ont échoué parce qu’ils ont posé le problème légitime des populations du Nord-Ouest et Sud-Ouest. Comme un conflit opposant tous les francophones à tous les anglophones. Ceux qui prennent la parole en public doivent faire très attention. »

«  Ceux qui décident de prendre à bras le corps un problème social doivent se doter des outils d’analyse. Qui leur permettent de bien poser le problème afin d’y trouver une solution idoine », avise pour terminer Djeukam Tchameni.

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