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Affaire Martinez Zogo: Un nouveau renvoie

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Trans Afrique

La nouvelle audience du procès de l’assassinat de Martinez Zogo l’animateur radio s’est tenue ce 3 février 2025 au Tribunal militaire de Yaoundé.

Une fois encore, le procès n’a pas connu d’avancée notable. On a eu plutôt droit à un nouveau report. Pour cause, plusieurs avocats de la défense ont saisi la Cour d’appel du Centre. Ils contestent la décision des juges du Tribunal militaire de Yaoundé de rejeter leurs observations. Les conseils font état de nombreuses entorses au cours de l’enquête préliminaires et même de la phase d’instruction.

C’est le 11 novembre 2024 que les juges militaires ont rejeté ces observations. Les avocats de la défense ont indiqué que le document écrit portant sur ce rejet ne leur a pas été fourni. Conséquence immédiate, ils n’ont pas pu saisir automatiquement la Cour d’appel du Centre.

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Ainsi donc, près de deux mois après la décision des juges militaires, le procès piétine, la Cour d’appel n’ayant pas encore pu se prononcer sur la suite à donner aux débats. La partie civile et la défense se renvoient la responsabilité des lenteurs observées.

Dans quelques jours, nous nous serons rendus à une année que le procès s’est ouvert au Tribunal militaire de Yaoundé. Et jusqu’ici, les débats au fond n’ont pas encore commencé. Aucun témoin n’a encore été appelé à la barre et le corps du journaliste reste gardé à la morgue en attente d’être inhumé.

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Pour rappeler les faits, c’est en janvier 2023 que le corps torturé de Martinez Zogo a été retrouvé dans la banlieue nord-Est de Yaoundé. Le cerveau des opérations, le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations de la DGRE. Il a été présenté comme le chef du commando qui a filé, enlevé et torturé l’animateur radio.

Avec lui, 12 agents de la DGRE, dont le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, patron de ce service de renseignement au moment des faits. Tous ont été arrêtés. D’autres mis en cause, l’homme d’affaires Amougou Belinga et le maire de Bibey, Martin Savon, sont aussi derrière les barreaux.

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