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Gambie: présidentielle le 5 décembre 2026, le président Barrow candidat à un 3e mandat

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Jeudi, la commission électorale nationale fixe la date : la présidentielle se tiendra le 5 décembre 2026. Le président sortant, Adama Barrow, entre en lice pour un troisième mandat. Cette candidature, légale mais controversée, divise l’opinion en Gambie et au-delà.

Un coup de théâtre légal mais controversé. Début 2025, Adama Barrow surprend : il annonce sa candidature pour un troisième mandat. Certes, la constitution de 1997 l’autorise. Mais cette décision, inattendue, relance les critiques. Elle ravive les tensions autour de la promesse d’alternance.

En 2016, Adama Barrow accède au pouvoir. À l’époque, beaucoup espéraient une nouvelle constitution. Celle-ci devait limiter à deux les mandats présidentiels. Pourtant, cette réforme attendue reste lettre morte. Et aujourd’hui, Barrow vise un troisième mandat.

En 2020, les députés proches du pouvoir ont rejeté le projet de nouvelle constitution. Celui-ci incluait une clause rétroactive limitant à deux les mandats présidentiels. Ce refus a ouvert la voie à une candidature prolongée, malgré les appels à l’alternance.

En 2024, le gouvernement a publié un second projet de constitution supprimant la clause rétroactive. Ce nouveau texte a été rejeté par les députés en juillet. S’il avait été adopté, ce nouveau projet de constitution aurait permis à M. Barrow, arrivé au pouvoir en 2017, d’effectuer deux nouveaux mandats après l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution.

– Alternance ou continuité : la Gambie à la croisée des chemins –

Adama Barrow choisit de briguer un troisième mandat sous la bannière du NPP. Cette décision suscite de vives critiques, en Gambie comme à l’international. Pour beaucoup, elle ravive les débats sur la démocratie et l’alternance.

En septembre, l’Union démocratique du peuple (UDP) a tranché : Ousainou Darboe portera ses couleurs à la présidentielle de 2026. Figure historique de l’opposition, il incarne la continuité et la ténacité. Ainsi, le duel électoral commence à se dessiner.

Jeudi, Joseph Colley, président de la Ceni, a tranché : la présidentielle aura lieu le 5 décembre 2026. Ensuite, les législatives suivront le 10 avril 2027. Cette annonce clarifie les échéances et engage les partis dans la course.

Il réaffirme l’engagement de la commission : transparence et inclusion. Ensuite, il exhorte les partis politiques à respecter les règles électorales. Ce rappel, ferme et stratégique, vise à renforcer la crédibilité du processus.

La Gambie a connu plusieurs années de dictature féroce sous l’ex-président Yahya Jammeh (1994-2017). Ce dernier a perdu le pouvoir après avoir été battu à la surprise générale lors de la présidentielle de 2016 par M. Barrow.

M. Barrow avait ensuite largement remporté un deuxième mandat en décembre 2021.

État continental le plus petit d’Afrique, la Gambie s’étire le long du fleuve éponyme. Enclavée presque entièrement par le Sénégal, elle lutte contre des défis majeurs. Selon les Nations unies, elle figure parmi les 20 pays les moins développés du monde. Pourtant, malgré ses limites géographiques, elle tente de tracer sa voie.

Source: Agence France-Presse

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