Journalistes et Syndicalistes se mettent ensemble pour lutter contre les accidents mortels à Douala et amener les moto-taxis à plus de prudence lors du passage sur l’ancien pont qui partage la chaussée avec les rails.
Les présidents du Syndicat des professionnel des mototaxis du Cameroun et du Syndicat des Conducteurs des mototaxis du Cameroun et le Directeur de publication du journal «Le Confidentiel», se sont retrouvés le 30 octobre 2024 pour déplorer les accidents mortels occasionnés par les rails sur le 2eme pont du fleuve Wouri. Tous sont convaincus qu’il est important de mener une forte campagne de sensibilisation avec pour objectif, changer quelque peu les mentalités des conducteurs.
Le constat reste évident. Il ne se passe pas un jour sans parler des accidents sur l’axe Rond-point Deido/Bonabéri qui impliquent les conducteurs de mototaxis. Pour Thierry Nyope et ses alliés, « le phénomène est perpétuellement en recrudescence du fait du non-respect des usages en matière de circulation. Il ne se passe pas de semaine sans que ne se produise un accident sur les deux ouvrages d’art qui facilitent la traversée du fleuve Wouri d’Est en Ouest», nous font-ils, aidés en cela par une certaine analyse qui s’appuie sur l’incivisme des uns et des autres parfois toléré : «S’il a été démontré que l’incivisme avéré ou non des conducteurs de mototaxis en est la principale raison, il est aussi à intégrer d’autres aspects sur lesquels, il est important de s’appesantir. Convaincu de ce que si la tolérance zéro ne peut être atteinte, on va assister à une atténuation de ce phénomène qui endeuille de nombreuses familles », nous dit-on.
Entre témoignages et détermination
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Thierry Nyope, Journaliste et par ailleurs Directeur de publication du «Le Confidentiel», victime, Issa Kabirou, président du Syndicat des professionnels des mototaxis du Cameroun et Maximilien Opono, président du Syndicat des conducteurs des mototaxis du Cameroun, sont déterminés à mettre dans la bataille avec toutes les énergies, question de sauver de nombreuses vies. « Il faut bien commencer quelque part », soutiennent-ils tous ensemble.
Des solutions proposées
Au-delà de la campagne de sensibilisation, le collectif appelle les autorités à résoudre le problème d’éclairage sur les deux ponts et surtout «d’enlever les rails qui, très glissants, sont à l’origine des chutes des motos, de les recouvrir avec du bitume», disent-ils. Un autre aspect et pas des moindres, la sécurisation de la zone. Pour Thierry Nyope et les présidents de syndicats des conducteurs de mototaxis, il faut l’éclairage public, la présence permanente des patrouilles mixtes constituées de gendarmes et de policiers. Toute chose qui ne nécessite aucune négociation. La roue de la sensibilisation tourne donc déjà. 50 sorties sont programmées pour faire le tour du problème.
















