L’armée nigériane a tué 50 jihadistes jeudi. Ces combattants utilisaient des drones pour attaquer des bases militaires. Les affrontements ont eu lieu dans le nord-est du pays, foyer de l’insurrection islamiste. Depuis 2009, cette région subit des offensives répétées. En réponse, les troupes ont lancé des raids coordonnés. Résultat : neutralisation massive. Mais la menace persiste.
Depuis seize ans, l’armée nigériane affronte Boko Haram et sa branche dissidente, ISWAP. Ces groupes jihadistes mènent une insurrection armée. Leur objectif : établir un califat dans la région. Les combats se concentrent dans le nord-est du pays. La menace persiste, malgré les offensives militaires.
Jeudi matin, l’armée nigériane a riposté. Des jihadistes ont lancé des attaques coordonnées contre des bases à Dikwa, Mafa, Gajibo (État de Borno) et Katarko (État de Yobe). Les troupes, appuyées par des avions de chasse, ont engagé le combat. L’armée confirme l’affrontement dans un communiqué. Les opérations se poursuivent.
Le communiqué militaire ne nomme pas les assaillants. Mais selon des sources du renseignement citées par l’AFP, les attaques ont été menées par des combattants de l’ISWAP. L’armée reste prudente dans sa communication. Les opérations se poursuivent.
– Les drones jihadistes redessinent le champ de bataille –
L’armée nigériane affirme avoir neutralisé plus de 50 terroristes. Les opérations ont été menées au sol et dans les airs. Le porte-parole, lieutenant-colonel Sani Uba, précise que les frappes ont visé plusieurs sites. Les combats se poursuivent.
Les opérations continuent. L’armée traque plus de 70 jihadistes blessés. Les troupes ont saisi des dizaines de Kalachnikov, des mitrailleuses et des lance-roquettes. Le terrain reste instable. La riposte se durcit.
Des vidéos et photos consultées par l’AFP montrent des soldats posant devant les corps de plusieurs combattants jihadistes tués.
Le communiqué indique que plusieurs soldats ont été blessés, sans préciser leur nombre.
À Mafa et Dikwa, les défenses ont été brièvement percées. Des drones armés et des RPG ont détruit des véhicules et des bâtiments. Les combats ont été intenses. L’armée confirme les dégâts.
Les insurgés ouest-africains utilisent désormais des drones. Souvent, il s’agit de modèles commerciaux modifiés. Ces engins larguent des bombes et des grenades. La menace évolue. Les tactiques se modernisent.
– Lourdes pertes –
L’insurrection jihadiste a causé plus de 40 000 morts. Deux millions de personnes ont été déplacées. Ces chiffres concernent le nord-est du Nigeria, selon l’ONU. Le conflit dure depuis 2009. La région reste instable.
L’insurrection jihadiste a franchi les frontières. Elle s’est étendue vers le Niger, le Cameroun et le Tchad. Face à cette menace, une coalition militaire régionale a été formée. Objectif : contenir les islamistes armés. La coordination reste fragile.
Les jihadistes venus du Cameroun ont attaqué les bases de Gajibo et Dikwa. L’information provient d’un rapport de sécurité préparé pour l’ONU et consulté par l’AFP. L’infiltration transfrontalière se confirme. La menace dépasse les frontières.
Malgré de lourdes pertes, dont cinq commandants tués, les jihadistes ont pris la base de Mafa. Ils l’ont pillée après avoir forcé les troupes à se replier. L’information provient d’un rapport de sécurité.
Les attaques confirment la capacité persistante de l’ISWAP à frapper l’armée nigériane. Malgré les pertes, le groupe reste actif dans le nord-est du pays. La menace ne faiblit pas. La source sécuritaire alerte sur la résilience jihadiste.
À Mafa, un habitant a montré à l’AFP des images de camions calcinés. Selon lui, les jihadistes ont incendié les véhicules pendant l’attaque. Les vidéos et photos n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. Le témoignage reste crucial.
– Super camps, embuscades et drones –
Boko Haram et l’ISWAP ont intensifié leurs attaques ces derniers mois, après une période d’accalmie.
Début octobre, l’ISWAP a attaqué une base militaire dans l’État de Borno.L’ISWAP a attaqué avec des armes lourdes, des lance-roquettes et des drones. Sept soldats nigérians ont été tués. L’armée a reconnu les pertes, malgré une riposte. Le front reste actif.
Vendredi dernier, l’ISWAP a tendu une embuscade à un convoi militaire dans le district de Konduga. L’attaque a tué sept soldats, dont un commandant. L’armée a perdu une unité stratégique. Le groupe jihadiste confirme sa capacité de frappe.
Depuis 2019, l’armée nigériane a fermé plusieurs petites bases. Elle a regroupé ses troupes dans des garnisons plus grandes, appelées « super camps ». Objectif : mieux résister aux attaques jihadistes. La stratégie reste contestée.
Des experts critiquent la stratégie des « super camps ». Elle aurait facilité la circulation des groupes armés dans les zones rurales. Résultat : hausse des enlèvements sur les routes. L’armée perd du terrain hors des garnisons.
Source: Agence France-Presse
















