Le maire Ngong Innocent Ankiambom de la ville de Belo, son adjoint et un inspecteur de l’éducation de base ont été tués par un groupe de présumés séparatistes le 20 mai 2024 jour de la fête de l’unité alors qu’ils se rendaient à la place de fête de Belo.
La célébration de la fête de l’unité ce 20 mai 2024 a été entachée par le sang dans la Région du Nord-Ouest. Le maire de la ville de Belo Ngong Innocent Ankiambom, son adjoint ainsi qu’un inspecteur de l’éducation ont sauvagement été abattus dans une attaque de combattants séparatistes. Cette boucherie humaine est intervenue alors que ces derniers se rendaient à la tribune municipale de Belo où la commémoration de la fête de l’unité devait avoir lieu.
A en croire de nombreuses sources, il s’agit de la deuxième embuscade en deux semaines visant des représentants du gouvernement. Tout en exprimant sa profonde inquiétude face à ce climat d’insécurité qui règne dans les zones anglophones, le gouverneur de la région du Nord-Ouest Adolphe Lele Lafrique appelle la population au calme. Tout en rassurant « qu’une chasse à l’homme avait été lancée pour appréhender et punir les assassins ».
A lire : Sérail: Laurent Esso met en garde les magistrats
Une source dans l’anonymat à la suite de cette attaque indique « qu’une attaque similaire avait également eu lieu dans la ville voisine de Njinkom, mais que le nombre de victimes n’était pas encore connu en raison des difficultés de communication », informe-t-il. Par ailleurs il faut noter qu’aucun des groupes armés n’a jusqu’à présent revendiqué l’attaque du lundi 20 mai 2024.
A lire : Pcrn: Atanga Nji sort « le Moulinex » pour broyer Cabral Libii
Il faut dire que les combattants séparatistes des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest intensifient généralement leurs attaques lors de la célébration de la fête nationale de l’unité. Date qui marque l’abolition du système fédéral au Cameroun.
Cette autre attaque des combattants séparatistes qui a couté la vie à l’édile de ville de Belo ainsi qu’à deux autres fonctionnaires porte au moins à 5 le nombre de maires tués depuis le début de cette crise.