La 46e Session du Conseil des ministres de l’Organisation des producteurs de pétrole Africains (APPO) s’est ouverte le 28 octobre et va se poursuivre jusqu’au 1er novembre 2024 dans la capitale politique camerounaise.
Les travaux de cette session ont été lancé lundi 28 octobre 204 par le Président en exercice de l’Organisation des producteurs de pétrole Africains, Adolphe Moudiki, qui est par ailleurs Administrateur Directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh). Tout a commencé par les réunions de différents comités, notamment ceux chargées de l’audit, du budget et des finances, de la stratégie à long terme, ensuite le comité technique pour l’organisation du Sommet des chefs d’Etats de l’APPO prévu au Congo Brazzaville en 2025.
Le programme prévoit la tenue à huis clos de la 19e Réunion ordinaire du Conseil exécutif ce mercredi 30 octobre 2024 après quoi les ministres vont se réunir le vendredi 1er novembre 2024.
Pays africains producteurs de pétrole: les enjeux du sommet de Yaoundé
Souhaitant la bienvenue aux hôtes, le président du Comité d’organisation de ladite Session, Igor Emmanuel Soya Bissaya, Conseiller n°2 de la Snh et par ailleurs représentant du président en exercice de l’APPO, Adolphe Moudiki a bien été précis sur les dates et l’histoire: «c’est pour la quatrième fois que le Cameroun offre ainsi son hospitalité à ses pairs africains, dans le cadre de la présidence tournante du Conseil des Ministres de l’APPO, après janvier 1989, novembre 1996 et mars 2008.
En effet, lors de la 25e Session tenue à Yaoundé, en mars 2008, sous la présidence du Camerounais, le Ministre Adolphe Moudiki, une série de réformes a été mise en oeuvre, pour la modernisation et l’efficacité de l’APPO. Nous avions alors ensemble jeté les bases d’une organisation forte avec l’élaboration d’un manuel de procédures visant l’amélioration de la gestion administrative, financière et comptable. Une base de données avait également été mise sur pied. Il nous reste malgré tout, un long chemin à parcourir. Et ce n’est qu’en agissant en synergie que nous atteindrons nos objectifs fondamentaux. En ce sens, cette 46e Session est appelée à jouer un rôle primordial pour l’avenir de l’APPO », a-t-il déclaré.
Pour la mémoire, l’APPO a été créée à Lagos, au Nigéria, le 27 janvier 1987, à l’initiative de 8 pays africains, sous la dénomination de l’Association des producteurs africains de pétrole (APPA), avant de devenir Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), en 2019. Son siège social, autrefois à Brazzaville au Congo, a été transféré à Abuja, au Nigéria, depuis 2023.
L’objectif poursuivi par cette organisation est de servir de plateforme pour la coopération, la collaboration, le partage des connaissances et des compétences entre les pays africains producteurs de pétrole, aussi bien dans les domaines de l’exploration, de la production, du raffinage des hydrocarbures, de la pétrochimie, de la technologie, ou encore des ressources humaines en général.
Le Cameroun, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger, le Nigéria, l’Égypte, le Sénégal, la République Démocratique du Congo, la Guinée Équatoriale, la Lybie, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Vénézuela, voilà la liste des membres. Tous ces pays en 2017, selon les statistiques fournies par l’APPO, ont produit en moyenne 9,92 millions de barils par jour, soit plus de 99% de la production totale de l’Afrique.
















