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Nigeria: huit morts après l’explosion d’une mine au passage d’un bus

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Huit personnes ont été tuées et 21 blessées lorsqu’un bus a touché une mine dans le nord-est du Nigeria, dans l’Etat de Borno, épicentre des violences jihadistes, a annoncé le gouverneur local.

Les autorités soupçonnent Boko Haram. Les jihadistes auraient placé la mine sur une route stratégique. Cette voie connecte Maiduguri à Damboa. Elle mesure 100 kilomètres. Le gouverneur Babagana Umara Zulum l’a affirmé dans un communiqué.

– Une résurgence des violences après une période d’accalmie –

Cet axe routier avait connu moins d’explosions récemment. La situation s’améliorait depuis un an. Les militaires avaient bloqué la route pendant un mois. Ils voulaient garantir la sécurité des usagers.

« Les insurgés ont profité de l’absence de circulation, » a expliqué le gouverneur. « Ils ont pu installer un IED sans difficulté. » Un IED désigne une bombe artisanale. Les terroristes les utilisent fréquemment.

Dans la région du lac Tchad, le manque de coopération entrave la lutte anti-jihadiste

Le gouverneur maintient sa position face au danger. « Nous emprunterons toujours cette route, » a-t-il insisté. « Ces attaques ne nous décourageront pas. » L’axe Maiduguri-Damboa reste vital pour la région.

Boko Haram n’agit pas seul. L’ISWAP constitue également une menace importante. Ce groupe dissident attaque régulièrement la population. Il cible souvent les convois. Les deux organisations privilégient maintenant les mines terrestres. Elles s’adaptent après avoir perdu leurs territoires.

– La région du lac Tchad, nouveau foyer d’instabilité –

Un autre drame a frappé samedi. Une mine a explosé près de Wulgo. L’explosion a tué un soldat. Elle a blessé quatre autres militaires. Leur véhicule blindé roulait sur la route piégée. Wulgo se trouve près du Cameroun. Des officiers nigérians ont confirmé l’incident.

L’ISWAP a démontré sa puissance récemment. Le groupe a attaqué une base militaire il y a deux semaines. Les assaillants ont tué vingt-cinq soldats camerounais. Ils ont incendié la base entière. Ils ont emporté armes et véhicules. Les services secrets nigérians ont rapporté ces événements.

Le Niger se retire de la Force mixte antijihadiste autour du lac Tchad

Le gouverneur Zulum a lancé un avertissement. Il a signalé la reprise des attaques la semaine dernière. Les jihadistes contrôlent à nouveau trois districts. Ces territoires appartiennent à la région du lac Tchad. L’armée les en avait chassés auparavant.

Ce conflit persiste depuis 2009. Il a causé plus de 40.000 décès. Il a déplacé deux millions d’habitants. La violence ravage le nord-est du Nigeria. Elle s’étend désormais aux nations voisines.

Le Niger, le Tchad et le Cameroun subissent aussi ces attaques. Ces pays ont formé une alliance militaire. Ils cherchent à vaincre les jihadistes. La menace continue de peser sur toute la région.

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