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Violence institutionnelle : Le cri d’alerte de la société civile

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Elle s’inquiète de l’environnement de violence institutionnelle instauré par les autorités en charge de l’encadrement sécuritaire du processus électoral.  

Alors que le Cameroun s’achemine vers la date fatidique du 12 octobre 2025. Le pays semble s’enfermer dans un environnement de violence institutionnelle. Réunis à Douala, les membres de la société civile dénoncent les restrictions des libertés publiques. Et plus spécifiquement, les menaces et suspicion sur le processus électoral. Ils commandent par ailleurs la restriction de la liberté des médias et d’association, la liberté de circulation

« Depuis le 26 juillet 2025, date à laquelle le conseil électoral d’Elecam a rendu publique la liste des candidats retenus. Pour participer à l’élection du président de la République et dont plusieurs candidats ont été recalés. Notamment le candidat du Manidem, le Professeur Maurice Kamto, le siège de ce parti politique est assiégé. Par une escouade de forces de police et de gendarmerie », dénonce la société civile.

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10 cas d’interdictions

Elle poursuit : « Ces dernières interdisent l’accès audit siège à toute personne. Les deux conférences de presse prévues les 26 et 28 juillets au siège du Manidem ont été interdites. Par des hommes en tenues, sans la moindre notification au responsable du parti. Refoulant tous les journalistes venus pour la couverture médiatique ».

Selon la société civile, de janvier 2025, au moins 10 cas d’interdictions des réunions publiques et manifestations ont été enregistrés.  « Nous pouvons citer entres autres les cas d’interdictions des réunions et meetings des partis politiques. Tels que le Pcrn, Mrc, Fcc.  Depuis le début de cette année, le Cnc a affligé des sanctions à quatorze (14) journalistes issus de 13 médias ».

« Allant d’un (1) mois à 6 mois de suspension pour les uns et les autres. Il a également servi des avertissements à deux (02) journalistes. Et à 01 patron de média de 03 médias différents », affirme la société civile.

Elle dénonce également le ministre de l’Administration territoriale qui a, plusieurs fois, dans les sorties officielles et publiques. Tenu des discours tendant à des menaces permanentes insufflant la violence.

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Soupçons de fraude

Outre la non publication de la liste électorale nationale qui renforce les soupçons de fraude électorale. Les organisations de la société civile ont pu observer une sorte de déficit de moyens matériels. Et humains au sein d’Elecam. «Plusieurs centaines de personnes mobilisées n’ont pas pu être enregistrées. Faute de disponibilité de moyens soit matériel soit humain », confient les organisations de la société civile signataires.

Elles qui observent que ces situations violent allégrement les lois nationales. Et les textes internationaux dument ratifiés par l’Etat du Cameroun en matière de droits humains et libertés.

Pour terminer, elles notent pour le déplorer, que l’Etat du Cameroun est classé en 2025. 131ème sur 180 pays en matière d’indice sur la liberté de la presse à travers le monde. Selon le rapport de Reporters Sans Frontière.

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