L’entraineur du Haut-Nkam, Jenny Nguegom, est décédé le 7 juin 2025, des suites de maladie. Ceci est survenu quelques jours, après avoir hissé son club en Élite One.
Le football camerounais est en deuil avec le décès brutal de l’entraîneur Merveil Jenny Nguegom, survenu le 7 juin 2025. Ce dernier, ancien entraîneur de l’Unisport du Haut-Nkam, a quitté définitivement la pelouse des suites d’une maladie à l’Hôpital général de Douala. La triste nouvelle est tombée mardi, provoquant une vive émotion dans le paysage footballistique camerounais. Hervé Rostand b’youbissie, directeur sportif du club, s’est exprimé en disant:
« Vraiment très déçu par cette perte, qui survient juste après l’exploit que Jenny Nguegom vient de créer au sein de l’Unisport. Notamment avoir fait que l’équipe retrouve son statut datant. C’est un coup dur ».
En effet, Jenny Nguegom venait à peine de réaliser un exploit : ramener son club en Élite One après une saison exceptionnelle. Il avait rejoint Douala pour les play-off Up, où il va dirigea seulement trois rencontres avant d’être hospitalisé en urgence. Malheureusement, la maladie fut forte que sa volonté, mettant fin à une carrière prometteuse et pleine d’ambitions non réalisées.
Une équipe orpheline
L’homme de terrain laisse derrière lui une équipe orpheline, un vestiaire meurtri, et une nation sportive attristée par sa disparition. Avant l’Unisport, Jenny Nguegom avait marqué d’autres clubs camerounais. Tels que Aigle Royal du Moungo, Rangers FC de Bafut, Union de Douala. Son passage fut toujours salué pour sa rigueur tactique, son charisme naturel et sa passion communicative pour le beau jeu.
Dans chaque vestiaire qu’il a animé, il a laissé une trace indélébile, en tant que meneur d’hommes et formateur respecté. Le monde sportif rend aujourd’hui hommage à un homme de valeurs, tombé en plein accomplissement d’une mission difficile mais noble. Les messages affluent de partout, saluant la mémoire d’un technicien apprécié, humble, travailleur et profondément humain dans ses relations.
Jenny Nguegom s’en va trop tôt, mais son héritage demeure vivant dans le cœur des joueurs, supporters et dirigeants du pays. La Fecafoot, les clubs et les fans pleurent un passionné, qui rêvait grand pour le football local, désormais orphelin.
