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Transfusion sanguine : Le Cnts à la recherche des partenaires

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La transfusion, un problème de santé majeure. Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) s’est retrouvé à Douala dans le Littoral le vendredi 4 juillet 2025. Il faut trouver des partenaires pour la transfusion sanguine.

Les statistiques de collecte de sang, malgré la petite marge de progression, reste toujours en deçà des attentes du Cnts. Dans les chiffres de 2024, 165.708 poches de sang ont été collectées, contre 103.359 en 2019 et 99.000 en 2020. Un bond de 41% par rapport aux dernières années.

400.000 poches de sang

Et en 2023, le pays avait atteint la marge de 158.481 poches. Ainsi donc, il y a 59 % des besoins restent non couverts au Cameroun malgré la hausse des collectes. Et dans le tableau par région. Il ressort par exemple qu’à l’Extrême-Nord, on a collecté 19.225 poches en 2024 ; contre 12.143. Dans l’Adamaoua c’est 13.685 poches.

Aussi, pour ce qui est des donneurs volontaires, les registres du Cnts font ressortir un total de 44.266 l’année dernière. Soit une hausse de 4,55 %. Pour ce qui est de la demande nationale, le Cameroun a besoin de 400.000 poches de sang par an. Pour répondre à la demande nationale.

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Bref, un objectif encore loin d’être atteint, comme le déplore le Top management du Cnts. Facile donc de comprendre la mission de Douala avec un message clair. « Unissons nos forces pour sauver des vies : ensemble pour une transfusion sanguine sécurisée au Cameroun ». Des mots forts évocateurs devant quelques chefs d’entreprises et des organisations. En somme, des potentiels partenaires devant lesquels on est revenu sur certaines pesanteurs qui ralentissent les actions du Cnts.

La passion en faveur du don de sang

 Pour le Dga du Cnts, « si les campagnes de sensibilisation se multiplient. Le don de sang reste freiné par la peur, les tabous et les idées reçues. Beaucoup de citoyens sont mal informés ou influencés par des croyances erronées. Le sang n’est pas un produit commercial pour payer les donneurs ». 

Donner du sang : C’est sauver des vies !!!

Et «Il est urgent de créer une véritable culture du don de sang au Cameroun. Il faut construire la passion en faveur du don de sang», a dit Emmanuel Nana Djoulde. Et les partenaires présents ont fait des suggestions. Pour rendre le don de sang en une affaire de santé publique.

Ainsi donc, évoquant toujours les attentes vis-à-vis des partenaires, le Pr Dora Mbanya a été précise. « Il y a plusieurs façons par lesquelles les partenaires peuvent agir. Parce que notre mission, c’est de s’assurer que le sang est disponible sur tout le territoire national. Et pour que le sang soit disponible, il faut mobiliser les gens ».

« On a suivi beaucoup d’exposés sur la mobilisation. Les réticences et toutes sortes de choses. Il faut sensibiliser la population, la communauté. Aller parler tout ce qu’il faut sur le don de sang, il faut les ressources. Il faut aller collecter ce sang, le transporter. Aller tester ce sang au labo, le stocker et distribuer. Tout ça demande beaucoup de ressources. Et à chaque étape, un partenaire peut décider de participer ».

Et « ça va faire beaucoup de bien aux Camerounais. Donc, il y a beaucoup de choses que le partenaire peut faire », va dire le Directeur général du Cnts. Qui a souhaité voir les entreprises, les acteurs de la société civile, les hommes. Et femmes de médias s’engager dans cet exercice.

Mauvaise gestion des produits sanguins

Autres problèmes évoqués, la mauvaise gestion des produits sanguins. « Près de 42 % des structures ne sont pas équipées d’hémoglobinomètres. Environ 48% ne possèdent pas de chaînes d’analyse efficaces. Par ailleurs, seule une minorité de banques de sang participe aux programmes d’évaluation externe de la qualité. Et l’implication dans l’assurance qualité reste très limitée », va expliquer le chef de projet.

Enfin, la problématique du cout de la poche du sang à géométrie variable. Et les exigences de structures à exiger des donneurs en cas de nécessité. « Il y a une réflexion qui est menée dans ce sens. Et il va y avoir une harmonisation des prix sur le plan national. Ce qui est fait en ce moment n’arrange personne », a répondu Nana Djoulde à un journaliste.

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