Au sommet de l’Etat du Cameroun, il y a comme une sorte de cacophonie que l’on observe à quelques mois de la présidentielle de 2025.
Ainsi donc, les dernières sorties de René Sadi, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement. Et Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur secrétaire à la communication du Rdpc. Démontrent un tout petit peu, l’absence de cohésion dans l’appareil gouvernemental.
Les dispositions statutaires
Alors, chacun y va selon sa lecture. Selon Michel Ange Angouing, « la sortie du ministre René Emmanuel Sadi ne met nullement en cause les dispositions statutaires. Du parti sur le candidat du Rdpc à l’élection présidentielle. Loin s’en faut ».
Et « la sortie du ministre Fame Ndongo peut par contre donner l’impression. Qu’il y a une cacophonie au niveau du sommet et justifier les inquiétudes. Ou les tergiversations actuelles des militants de base à quelques mois seulement de l’élection présidentielle », a dit l’ancien ministre.
Ensuite, dit-il encore, « la vérité qui se dégage des sorties fortement médiatisées de ces hauts responsables gouvernementaux et politiques. De mon modeste point de vue, est que, les militants du Rdpc. Les populations ont besoin de leur chef. Ils veulent le sentir, le toucher », a lancé le Magistrat hors hiérarchie.
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Les soubresauts actuels inquiètent
Et comme celui qui connait les rouages du Rdpc. Le conseiller technique au Ministère de la justice est certain. « Les militants attendent de lui des actes forts qui indiquent incontestablement sa présence effective au poste. Le peuple a donné sa confiance à Paul Biya. Au moment où ce même peuple, et davantage les militants du Rdpc, sont appelés à le plébisciter ».
Puis, « dans quelques mois, quoi de plus normal que de demander à être rassuré. En temps réel, sur sa candidature. Et sur la conduite sereine des affaires de la République », va-t-il se demander.
Comme il faut tirer l’attention de ceux qui gouvernent. « Ne faisons pas dans la langue de bois. Les soubresauts actuels inquiètent sérieusement». Encore que « le président de la République, son excellence Paul Biya, mandataire du peuple, détient encore tous les leviers. Pour que notre pays, que nous aimons tous, reste debout », va conclure le Magistrat hors hiérarchie