Calixthe Beyala vient de faire une sortie. L’écrivaine camerounaise à la renommée confirmée, révèle un plan de succession.
Dans une publication sur son compte Facebook, l’écrivaine Calixthe Beyala affirme que tout a été scellé à Nvokmeka. Lors d’une rencontre entre Paul Biya et des hauts responsables européens. Selon elle, un projet de transfert du pouvoir à Franck Biya est déjà en cours, soutenu par des intérêts étrangers.
Le scénario prévoirait la création d’un poste de vice-président pour le fils du chef de l’État, ou, en cas d’imprévu. Une désignation rapide à la tête du Rdpc pour assurer sa victoire électorale avec fraude. Une révélation qui relance le débat sur la manipulation des institutions et la résignation du peuple camerounais.
«Tout s’est décrété à Nvokmeka lors de la visite de certains hauts responsables européens qui ont rencontré Paul Biya. Ils soutiennent le projet pour les intérêts de leur nation et tant pis pour les millions des camerounais qui meurent. Paul Biya gagnera les élections. Il gagnera puisqu’il maîtrise toute la structure électorale –camerounaise », dévoile l’écrivaine.
« il créera un poste de vice-Président »
Ajoutant qu’ « après sa victoire, il créera un poste de vice-Président pour Franck Biya afin de lui succéder…Au cas où, il n’arriverait pas jusque-là-bas, le plan B est une réunion d’urgence du Rdpc. Qui désignera Franck Biya comme Président national du parti. Ce qui permettra de le faire élire avec la triche habituelle ».
Pour l’écrivaine, « ce sont des informations que je vous donne. Car il se dit dans le monde que le peuple camerounais est un peuple de lâches, qu’on se laissera faire. Courage à tous.»
Présidentielle 2025 : le Rdpc investira t-il un autre candidat ?
Rdpc contre Rdpc
Cette prédiction de Calixte Beyala se fait lorsqu’au tribunal se joue l’affaire Rdpc contre Rdpc. Mieux le procès Theiller Onana contre la candidature de Paul Biya. « Un enjeu de taille, quoique banalisé par les thuriféraires du parti… Ce litige revêt une importance particulière, notamment en raison de l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain », affirme un observateur de la scène politique.
Dans ce procès, les avocats de M. Onana soulignent la nécessité de trancher cette affaire. Avant toute désignation du candidat du Rdpc pour la présidentielle. Leur position est claire. Aucune candidature ne devrait être validée tant que le tribunal n’a pas statué sur cette affaire.
Ce qui soulève des questions en interne sur la transparence et la légitimité du « candidat naturel » du Rdpc. Qui n’a plus tenu de congrès depuis 2011. Foulant ainsi aux pieds les textes qui réagissent le parti de la flamme.
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