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Attaque israélienne au Qatar: Rubio exhorte Doha à poursuivre son rôle de médiateur pour Gaza

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Rôle de médiateur du Qatar : le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rencontré mardi l’émir du Qatar. Il exhorte ce partenaire stratégique de Washington à poursuivre ses efforts diplomatiques entre Israël et le Hamas. La visite intervient une semaine après une attaque israélienne inédite à Doha contre des dirigeants du mouvement islamiste palestinien.

Lors d’une brève escale improvisée dans la capitale du Qatar après une visite en Israël, M. Rubio a serré la main de l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani dans son palais, avant des discussions à huis clos avec ses conseillers.

Le secrétaire d’État américain a quitté Doha après la rencontre qui a duré moins d’une heure.

En Israël, il avait promis lundi le « soutien indéfectible » de Washington pour éliminer le Hamas, après près de deux ans d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

Il s’était montré pessimiste quant à un éventuel accord de cessez-le-feu, tout en affirmant que seul le Qatar pouvait y contribuer, alors que l’armée israélienne a annoncé le lancement de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville après de violents bombardements nocturnes.

– Le Qatar présenté comme acteur clé des négociations –

« Nous allons demander au Qatar de continuer à faire ce qu’il a fait, et nous l’en remercions vivement, à savoir jouer un rôle constructif pour tenter de mettre fin » à la guerre à Gaza, a déclaré M. Rubio aux journalistes en quittant l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv avant l’escale à Doha.

« Évidemment, c’est à eux de décider s’ils veulent le faire après ce qui s’est passé la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu’ils sachent que s’il y a un pays au monde capable d’aider à mettre fin à ce conflit par la négociation, c’est le Qatar », a-t-il dit.

L’émir du Qatar avait déclaré lundi devant un sommet des dirigeants des pays arabes et musulmans à Doha que l’attaque israélienne visait à « faire échouer les négociations » pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Le sommet a appelé à « revoir » les liens diplomatiques des pays membres avec Israël et exhorté Washington à faire pression pour contenir son allié, après l’attaque de la semaine dernière à Doha.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk a condamné mardi l’attaque israélienne au Qatar, dénonçant « une violation choquante du droit international » et « une atteinte à la paix et à la stabilité régionales ».

– Tourner la page –

M. Rubio devait « réaffirmer le soutien » américain au Qatar, selon le département d’État.

Washington veut tourner la page. Les États-Unis annoncent un accord de défense avec le Qatar. Les négociations avancent après l’attaque israélienne à Doha. Le partenariat vise à renforcer la coopération régionale. Le ton se veut apaisé, malgré les tensions persistantes.

L’attaque israélienne au Qatar suscite des critiques inhabituelles. Le pays abrite la plus grande base aérienne américaine de la région. Donald Trump critique Israël, fait rare dans ce contexte. La frappe vise des dirigeants du Hamas à Doha. L’incident révèle des tensions diplomatiques inattendues.

Le président américain a assuré lundi que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ne frapperait plus le Qatar.

Le Qatar reste un allié stratégique de Washington. L’émirat gazier joue un rôle clé dans la région. Lors d’une visite dans le Golfe, Doha offre un avion à Donald Trump. Le geste souligne la proximité diplomatique. Le soutien qatari s’inscrit dans une logique d’influence.

Israël reste un allié stratégique de Washington. Le pays bénéficie d’un soutien solide des États-Unis. Ce soutien persiste malgré les critiques internationales. L’offensive à Gaza suscite de vives condamnations. Mais les liens bilatéraux restent intacts.

– « Entière responsabilité » –

Benjamin Netanyahu défend les frappes du 9 septembre. L’opération vise des dirigeants du Hamas à Doha. Le mouvement islamiste palestinien avait attaqué Israël le 7 octobre 2023. Le Premier ministre justifie l’action comme une réponse directe. La tension monte entre Israël et ses interlocuteurs régionaux.

Benjamin Netanyahu assume l’opération. Il affirme que les terroristes ne doivent pas trouver refuge. Il évoque le pire massacre du peuple juif depuis la Shoah. Les responsables ne doivent pas bénéficier d’immunité, insiste-t-il. L’attaque est présentée comme une réponse légitime.

Le responsable compare l’offensive israélienne à l’action américaine après le 11-Septembre. Il évoque la guerre contre al-Qaïda en Afghanistan. Il cite aussi le raid de 2011 au Pakistan. Cette opération avait tué Oussama ben Laden. L’attaque israélienne est qualifiée de « très audacieuse ».

Avant le 7 octobre, Israël et les États-Unis soutiennent discrètement le rôle du Qatar. Doha transfère des millions de dollars au Hamas. L’objectif affiché : maintenir une forme de stabilité à Gaza. Le pari repose sur une médiation indirecte. Le contexte change brutalement après l’attaque.

Israël et les États-Unis misent sur le Qatar. Sa proximité avec Washington en fait un allié stratégique. Le pays sert à surveiller le Hamas. Il permet de freiner l’influence iranienne. Téhéran soutient ouvertement le mouvement islamiste palestinien.

Source : Agence France-Presse

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