Roger Justin Noah a fait son coup de gueule. Le Secrétaire général adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun invite le peuple à exiger. Par tous les moyens légaux du point de vue de la Constitution. La publication immédiate de la liste électorale nationale.
« J’écoute et je lis les camerounais puis je ris seulement, ça finit pas. Nous sommes dans la jungle ou la loi ne veut rien dire. Les gens sont là à dire « ça va changer ». C’est Dieu qui descendra pour exiger le changement?
Chacun ressentira les conséquences
Dans un pays normal où les populations sont conscientes que le pouvoir souverain leur appartient. Il ne resterait pas là à bavarder pendant que ces gens confisquent les lois. Le peuple devrait déjà exiger. Par tous les moyens légaux du point de vue de la Constitution. La publication immédiate de la liste électorale nationale. Voilà ce qu’il faut faire. À ce moment, le bavardage dans les chaumières n’a pas sa place.
Je vous dis clairement que si nous laissons ces vieillards confisquer le pouvoir, chacun ressentira les conséquences. Plus que jamais, dans sa chair. Celui qui mange 2 fois maintenant mangera 1 fois. Celui qui mange maintenant 1 fois par jour mangera 1 fois pendant 2 jours. Plus de gens que jamais n’auront même plus de nourriture à leur table. Les hôpitaux ne le seront que de nom, pire qu’aujourd’hui. Les routes alors? Je ne vous dis pas.
Le libre arbitre
Nous pouvons éviter cela en prenant notre destin en main. O Dieu! Non ! Laissons Dieu là où il est très occupé déjà. Il nous a laissé le libre arbitre, agissons quand il le faut au lieu de se réfugier dans la prière. Nos adversaires-là ne prient pas. Ils agissent. Ils détournent tout. Ils nous prennent tout. Notre argent! Nos terres! Nos femmes! Bientôt, même l’air que nous respirons, ils vont prendre. D’ailleurs, ils s’y emploient déjà non. Est-ce facile de respirer dans nos villes?
Agissons dès maintenant. Inscrivons-nous. Retirons nos cartes d’électeurs pour éviter qu’ils ne s’en servent pour la fraude. Allons voter massivement en octobre et agissons en surveillant notre vote ou le défendre en cas de besoin ».