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Recrudescence de l’insécurité : le Redhac interpelle Paul Biya

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La directrice du Redhac était face à la presse le jeudi 11 avril 2024. Cette sortie médiatique fait suite à l’assassinat de Mme Yebel Louisette épouse Founga.

Devant les hommes et femmes des médias, Maximilienne Ngo Mbe, entourée de la Co-Pca, Me Alice Nkom, Jacques Doo Bell, consultant et  Me Fénelon Mahop Sen, membre du bureau, a de prime à bord  spécifié  la position de son organisation sur l’assassinat de Mme Yebel Louisette épouse Founga qui est un meurtre de trop. Maximilienne Ngo Mbe  qui reconnaît par ailleurs le niveau d’avancement des enquêtes à ce jour dit  prendre acte des nouveaux développements venant des sources judiciaires et gendarmes qui ont révélé que cet acte odieux aurait été commis par son fils Landry Batek Yebel, âgé d’une vingtaine d’années, récemment sorti de l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (Enam).

Selon le Redhac, Il semble qu’il était sous l’effet des stupéfiants. Toutefois, le Redhac s’étonne  « que ce jeune homme connu des services de la gendarmerie et qui aurait assassiné sa grand-mère en décembre 2023, ait été laissé en liberté ce d’autant plus que c’est le même communiqué qui parle de récidiviste ». Non sans prendre à témoin l’opinion nationale et internationale pour rappeler à la conscience collective, les assassinats crapuleux des certains journalistes comme: Samuel Wazizi, Martinez Zogo ou encore Ola Bébé.

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Tout comme des défenseurs droits humains ou de l’environnement comme c’est le cas avec dame Nyebel Louisette épouse Fougan. Qui a eu lieu juste une semaine après le départ du Cameroun de la délégation constituée du rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d’association et de réunion et le président de la Chambre africaine des Droits de l’Homme et des peuples de l’Union africaine qui ont séjourné au Cameroun pendant près d’une semaine et qui ont rencontré des autorités politiques et administratives ainsi que les organisations de la société civile pour faire le point de l’État des droits de l’homme au Cameroun dans le cadre de la visite académique.

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Pour terminer le Redhac interpelle donc le président de la République à s’impliquer personnellement pour mettre fin à ce climat d’insécurité qui perdure et fait de nombreuses victimes ; « c’est pour cela que le Redhac urge le Chef de l’État, son Excellent Paul Biya, Président de la République du Cameroun : de faire stopper ces actes odieux répétitifs à l’encontre des journalistes et des défenseurs des droits humains en mettant en place dans un bref délai des mécanismes de protection et de sécurité, de demander à la justice de rendre à tous nos collègues assassinés avec célérité. D’instruire le gouvernement d’accélérer le processus l’adoption de la loi portant « promotion des défenseurs des droits humains et des journalistes au Cameroun devant le Parlement ».

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