La Rdc (République démocratique du Congo) et le Rwanda ont signé le 27 juin 2025, un accord de paix à Washington. Visant à mettre fin à trois décennies de tensions entre les deux pays.
Cet accord vise à rétablir la stabilité et la coopération entre les deux nations. Cet accord engage les deux pays à respecter leur souveraineté mutuelle. A cesser toute forme d’hostilité directe ou indirecte et à s’interdire tout soutien aux groupes armés non étatiques.
Les parties s’engagent également à mettre en œuvre le Plan harmonisé de neutralisation des FDLR. Et de désengagement des forces. A régler leurs différends exclusivement par voie pacifique et à respecter les frontières héritées de l’indépendance.
Un Comité de surveillance conjointe
Sur le plan humanitaire, les deux pays s’engagent à faciliter le retour volontaire et sécurisé des réfugiés. A garantir l’accès libre et sûr des humanitaires. Et à protéger les populations civiles et le personnel humanitaire. L’accord prévoit également un volet économique. Avec la mise en place d’un cadre d’intégration économique régionale pour développer des projets communs.
Un Comité de surveillance conjointe sera chargé de traiter les plaintes. Et de faciliter la résolution de tout différend. Cet accord entrera en vigueur dès sa signature et restera valable pour une durée indéterminée, sauf résiliation écrite avec un préavis de 60 jours.
Selon le président des Etats Unis, Donald Trump il s’agit d’ « un nouveau chapitre d’espoir ». Son homologue français pense que la signature de cet accord de paix est un « pas en avant historique » tandis que le secrétaire général de l’ONU appelle les parties à « respecter pleinement les engagements pris ».
Mettre en œuvre le concept d’opérations
« En signant cet accord, nous réaffirmons une vérité simple. La paix est un choix, mais aussi une responsabilité qui consiste à respecter le droit international. A défendre les droits de l’homme et à protéger la souveraineté des États », a déclaré Therese Kayikwamba Wagner. Ministre des Affaires étrangères de la RD Congo.
Elle qui insiste par ailleurs sur l’espoir de paix des victimes. « Ceux qui ont le plus souffert nous observent. Ils attendent que cet accord soit respecté. Et nous ne pouvons pas les décevoir ».Relevons que le texte s’est inspiré d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays.
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L’arrêt des hostilités
Celui-ci prévoit l’arrêt des hostilités qui ravagent la région depuis plus de 30 ans. Ainsi qu’un désengagement des forces armées de l’Est de la République démocratique du Congo. La protection des civils dans les zones touchées par les affrontements. Et le retour des personnes déplacées sous l’autorité de Kinshasa figurent aussi dans le document.
La violence et la destruction prendront elles fin dans toute la région. Afin qu’elle entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité. Et de paix comme l’a souhaité le président américain ?
Pour y parvenir, « la première chose à faire est de commencer à mettre en œuvre le concept d’opérations. Pour la neutralisation des FDLR. Qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda », a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères. Lors de la cérémonie.
 et le Rwanda ont signé le 27 juin 2025, un accord de paix à Washington.){kind=link}