L’opposition multiplie les stratégies pour la présidentielle 2025. Les leaders de plusieurs partis de l’opposition camerounaise ont scellé une alliance samedi dernier à Foumban.
L’opposition camerounaise vent débout pour la présidentielle d’octobre 2025. Elle veut unir ses forces pour maximiser ses chances de remporter cette échéance capitale. C’est ainsi que les leaders de plusieurs partis de l’opposition camerounaise ont scellé une alliance samedi dernier à Foumban.
Cette union vise à mobiliser l’électorat pour un sursaut démocratique national. Il s’agit d’une stratégie qui vise à mettre fin au régime Rdpc au pouvoir depuis 43 ans. Dans cette démarche politique stratégique, ces leaders de plusieurs partis de l’opposition camerounaise veulent parler d’une même voix.
Désigner un candidat unique
Les formations politiques impliquées incluent le Parti de l’alliance libérale (PAL), l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Le Mouvement Citoyen national Camerounais (Mcnc), le parti Univers. Le Parti pour l’Unité et la Renaissance du Cameroun (Purs). L’Union sociale démocratique du peuple (Usdp). Et l’Union des Populations du Cameroun (Upc).
L’objectif principal de cette coalition est de désigner un candidat unique pour le scrutin présidentiel d’octobre 2025. « Comment vous pouvez le constater. Cette union vise surtout à mobiliser l’électorat pour un sursaut démocratique national. »
Et, « par conséquent, de mettre fin au régime Rdpc au pouvoir depuis 43 ans. Nous sommes dans une dynamique de la victoire. Parce que le peuple camerounais a soif de changement», nous confient les leaders de ces chapelles politiques.
L’on se souvient que le candidat Cabral Libii avait posé ses conditions à une candidature unique de l’opposition. Si le député et président du Pcrn défend son programme. Il assure ne pas être opposé à une candidature unique de l’opposition face à Paul Biya.
Examen des recours introduits
Cette initiative intervient alors qu’au Cameroun, le Conseil constitutionnel a entamé l’examen des recours. Introduits par des candidats à la présidentielle du 12 octobre. Et dont les dossiers ont été rejetés par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de l’organisation du scrutin.
Pas moins de trente-cinq requêtes ont été déposées avant l’expiration du délai légal. Qui est fixé au 28 juillet dernier à minuit. Parmi elles figure celle de Maurice Kamto, investi par le Manidem. Qui conteste l’invalidation de sa candidature par Elecam. Il demande sa réintégration sur la liste des candidats.
Autre recours qui n’a pas prospéré parce que « non justifié ».Celui de Léon Theiller Onana, membre du parti au pouvoir. Lui qui demandait l’annulation de la candidature du président sortant Paul Biya, estimant qu’elle comporte des irrégularités. La présidentielle d’octobre prochain est un scrutin majeur du calendrier politique