L’ex-ministre Ange Angouing interpelle une fois encore, ceux qui sont aux affaires sur la nécessité de préserver nos acquis.
Le magistrat hors hiérarchie a pondu une correspondance le 22 novembre 2025. A travers celle-ci, il interpelle le pouvoir en place sur la nécessité de préserver la paix dans un pays en proie à la crise post-électorale.
Pour ce cadre du parti au pouvoir, « nous sommes tous logés dans la même enseigne ». Et, « Il ne sert donc à rien de rouler les mécaniques ». « Nos cimetières et nos prisons sont remplis des hommes de pouvoir, les prétendus immortels. Les fortunés comme les pauvres, les mal-aimés et les incompris », rappelle l’ancien membre du gouvernement.
Le Cameroun restera
Ce qui paraît fondamental à ce grand commis de l’Etat, c’est, dit-il, « que nous comprenions tous. Que malgré nos différents statuts et positions, nous passerons. Et le Cameroun, berceau de nos ancêtres, que nous avons trouvé, restera ».
Le conseiller technique Minjustice invite tous les Camerounais à libérer leurs énergies. « Alors comme nous n’avons pas arrêté de procréer, l’effort à faire, chacun là où il se trouve. C’est de libérer nos énergies positives pour léguer à nos enfants un pays où il fait bon vivre pour tous. Un Cameroun où les plus forts et les plus nantis tendent, humblement. Et humainement, la main aux plus faibles et aux défavorisés. Et ce sera justice !».
Présidentielle 2025 : L’appel aux candidats de Maurice Kamto
Retour au sein du Mrc
Cette sortie intervient alors que la question du retour de Maurice Kamto au sein du Mrc préoccupe l’opinion. Un communiqué du Mrc présentant la liste des candidats au bureau de ce parti a été publié.
Démissionnaire à la veille de l’élection présidentielle, Maurice Kamto postule pour la présidence de ce parti. Toute chose qui semble déplaire à ses pourfendeurs qui l’accusent de transhumance politique. Pour ces derniers, l’universitaire veut tenter un coup de force pour revenir à la tête de ce parti.
Aussi cette interpellation de l’ancien ministre coïncide avec l’ultimatum lancé par le diocèse de Bamenda à l’encontre des ambazonniens. Mgr Nkea leur a lancé un ultimatum pour qu’ils libèrent un prêtre de la paroisse de Ndop encore otage. L’évêque menace de fermer les écoles, les structures sanitaires, les paroisses de cette localité si l’homme de Dieu n’est pas libéré. Il va plus loin en annonçant une marche des croyants catholiques vers le lieu supposé de captivité du prêtre.
















