Raison évoquée, la tenue de la présidentielle en 2025 pour éviter les secousses sociales.
Toujours annoncée depuis le mois de février 2024, la hausse des prix des carburants à la pompe en projection pourrait ne plus avoir lieu, si l’on s’en tient aux informations fournies par l’agence américain de notation financière Fitch Ratings. Dans son rapport rendu public le 15 novembre 2024, la note B est attribuée au Cameroun avec de négatives perspectives pour ce qui est de ses emprunts en devises à long terme. Des doutes persistent quant à hausse des prix des carburants à la pompe, en dépit des engagements pris devant le Fonds monétaire international (Fmi).
Le rapport de Fitch Ratings précise que, « Le gouvernement s’est engagé à réduire les subventions aux carburants, en augmentant les prix de détail de 15% en 2024, après une hausse de 21 % en 2023. Toutefois, compte tenu de l’importance de la stabilité sociale et de l’élection présidentielle, nous supposons que le gouvernement n’augmentera pas les prix du pétrole en 2025, retardant ainsi la suppression progressive des subventions aux carburants», lit-on dans le document qui a déjà fait des projections.
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Si on s’en tient à ces données, il est donc facile de comprendre que les autorités camerounaises font tout pour éviter de se mettre sur le chemin des électeurs. On est là en plein dans la mouvance du scrutin présidentiel prévu au Cameroun en octobre 2025. Facile donc de comprendre que « les autorités publiques pourraient surseoir à une 3ᵉ augmentation successive des prix des produits pétroliers à la pompe. Après celles de 2023 et 2024, qui ont fait augmenter l’inflation qui a fait un bond en atteignant la barre de 7,8% en mai 2023, selon les données de l’Institut national de la statistique (Ins).
Un taux d’inflation qui suit sa courbe ascendante et qui est largement au-dessus du seuil de 3% admis dans la zone Cemac constituée du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Tchad de la Rca et du Cameroun lui-même.
