L’arbitre Ndanga Mundi a été violemment agressé par des supporters, le 11 septembre 2025 à Mbankomo, lors de la 5eme journée des Interpoules 2025.
Les Interpoules 2025, compétition décisive pour la montée en Elite Two, ont connu un épisode dramatique le 11 septembre dernier. Au Centre technique de la Caf à Mbankomo, l’arbitre Ndanga Mundi a été violemment pris à partie par des supporters. La rencontre entre Mintack de la Haute-Sanaga et Kumba City, capitale pour la qualification, s’est terminée dans le chaos.
Alors que le score affichait 2-2, une foule en furie s’est déchaînée contre l’arbitre. Sa tenue déchirée, traînée au sol, Mundi a échappé de peu à la mort, sauvé par l’intervention rapide des forces de l’ordre. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent l’horreur de la scène. Avant l’intervention des forces de l’ordre, l’arbitre Ndanga Mundi était violemment bastonné par une foule en furie.
Lorsque la police est intervenue pour l’extraire de la mêlée, la tension ne s’est pas apaisée. Alors que les officiers tentaient de le conduire vers la sécurité, certains ont tenté de l’arracher pour continuer leur attaque. On entend même la voix d’un arbitre présent parmi ceux qui en voulaient à l’arbitre dire :
« Nous sommes nous-mêmes arbitres, et si nous dénonçons ses décisions, c’est qu’il y a réellement un problème. Il exagère. » Ces propos illustrent l’exaspération accumulée envers l’arbitre et la gravité de la situation.
Contesté depuis plusieurs mois
Contesté depuis plusieurs mois, Ndanga Mundi, surnommé « Magellan », accumulait les polémiques. Clubs et supporters dénonçaient ses décisions jugées partiales lors de la MTN Elite One et de la Coupe du Cameroun. Plusieurs présidents avaient saisi la Fecafoot pour exiger son retrait, sans succès.
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La responsabilité de la Fédération et de la Commission d’arbitrage, dirigée par Foko Kamga, est pointée du doigt. Maintenir un arbitre aussi controversé dans un contexte tendu a favorisé l’explosion de colère.
La sécurité des officiels
Cet épisode interroge sur la sécurité des officiels et l’avenir du championnat. La Fecafoot pourrait sanctionner les clubs impliqués et renforcer les dispositifs de protection. De tels débordements rappellent d’autres drames survenus en Afrique et ailleurs. Pourtant, les textes de la Fifa offrent des recours pacifiques. À Mbankomo, l’esprit du fair-play a cédé face à la violence.
