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Insécurité grandissante: un prêtre abattu à Yaoundé

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L’insécurité et la grande criminalité semblent avoir fait leur lit dans la capitale politique. Un prêtre vient de faire les frais de ces malfrats.

Tout comme la capitale économique, la ville aux mille collines vit au rythme des agressions et des meurtres. Tous les jours, des citoyens sont agressés et dépossédés de leurs biens. Le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur malgré les efforts déployés par les forces de maintien de l’ordre pour traquer ces hommes sans foi ni loi qui écument les quartiers la nuit tombée à la recherche de potentiels proies.

Un prêtre vient de faire les frais de ces malfrats. L’abbé Christophe du diocèse de Yagoua en partance pour l’Italie a été froidement abattu au niveau de Mvolyé précisément à l’entrée de la communauté des CICM où justement il devait passer la nuit.

les microbes

 

A lire : Les microbes continuent de terroriser les populations dans la ville de Douala

 

Il n’est pas entré. Il était sensiblement 19H40 quand l’irréparable s’est produit. Il y a eu 5 tirs et il en a reçu 3. À l’abdomen, au bras et au niveau du cœur. Après constat et relevé de quelques indices, sur ordre des forces du maintien de l’ordre venues en grand nombre, le directeur de radio Maria est allé prendre le pick-up pour déposer le corps à la morgue de l’hôpital central tel qu’avait indiqué Mgr l’Archevêque Jean Mbarga. Il était plus de 23H.

On n’est pas loin de cette insécurité qui avait régné au Cameroun entre fin 1999 et début 2000.

Il faut signaler que l’an 2000 est apparu à ses débuts comme un cauchemar pour les habitants à cause de l’insécurité qui avait radicalement envahi le pays. Des agresseurs, des coupeurs de route plus précisément avaient commencé à faire entendre leur voix sur les sentiers de la région septentrionale du pays. Les principales victimes étaient les transporteurs tchadiens et les citoyens camerounais.

les victimes des inondations

 

A lire : Extrême-Nord :les victimes des inondations peuvent attendre

 

 

Il y avait également au sud des malfrats qui ne ménageaient aucun effort pour nuire aux populations. A Douala, la capitale économique, quatre enfants avaient été décapités. La situation avait été pourrie par l’assassinat de Gabriel Nourri, un charcutier français installé depuis longtemps dans cette ville. Tandis qu’à Yaoundé, la capitale politique, quatre enfants avaient été tués.

A côté de ces meurtres, des centaines d’autres tueries, selon des sources policiers avaient été commises par des bandits de grand chemin. Sous la pression de la communauté internationale, le gouvernement avait institué un commandement opérationnel à Douala. La suite on la connait.

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