Selon Maurice KAMTO leader du mouvement pour la renaissance du Cameroun, l’avocat Alice NKOM est une voix importante dans l’arène publique de notre pays. » Il est donc inacceptable qu’elle fasse l’objet du harcèlement judiciaire et politique que les autorités lui infligent actuellement ».
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et regarder cela se produire », condamne Maurice KAMTO. Dans une déclaration, le président du MRC s’offusque contre le harcèlement judiciaire et politique de Me Alice NKOM. Et se remémore des arrestations suivies des incarcérations des militants du MRC:
» Depuis novembre 2018, des centaines de militants du MRC ont assez souffert des excès autoritaires et judiciaires du régime RDPC pour que cette oppression administrative et judiciaire nous alerte. De nombreux militants du MRC ont été arbitrairement arrêtés, sauvagement torturés, détenus illégalement, jugés et lourdement condamnés par des tribunaux spéciaux : tribunaux militaires.
Ce régime ignore l’avis du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (WGAD) formulé en novembre 2022, qui considère que toutes les décisions rendues par des magistrats militaires sur ordre dans nos affaires sont arbitraires et illégales, même si l’avis en question est exécutoire à son encontre… »
Aussi rappelle-t-il que » tous les malheurs du MRC et de ses militants ont commencé le lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 avec le dépôt, le 9 octobre, par la même mystérieuse organisation dite de la société civile dénommée « Observatoire du Développement Sociétal », à sa tête un certain Maurice KOULOU ENGOULOU, d’une plainte absurde devant le tribunal militaire de Yaoundé contre moi-même et le MRC pour « sédition d’appel au soulèvement populaire » ».
Non sans continuer: « La même organisation criminelle est utilisée aujourd’hui par le régime pour engager des poursuites pénales extravagantes contre Me Alice NKOM. Comme par hasard, cette organisation criminelle n’opère qu’à la suite des élections présidentielles ». Face à cette situation, le MRC est solidaire de Me Alice NKOM qui, selon Maurice KAMTO, dans ce cas particulier, est, comme ses militants pacifiques, victime de persécutions.
Ce qui justifierait pourquoi le président du MRC a demandé au Collectif Me Sylvain SOUOP de contacter Me Alice NKOM, afin de prendre part, pro bono, à sa défense. Le régime, dit-il, doit comprendre qu’un front judiciaire de ses victimes s’est désormais formé et va lutter sans pitié pour faire du Cameroun un État de droit, qui respecte les lois de la République ainsi que ses engagements internationaux librement convenus.
















