Le ministre du Commerce vient de transmettre aux opérateurs de la filière sucre une information essentielle concernant l’approvisionnement national.
L’approvisionnement national en sucre préoccupe le gouvernement qui en fait désormais son affaire. A cet effet, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a interpellé les opérateurs de la filière sucre. Objectif : leur communiquer une information essentielle concernant l’approvisionnement national.
Selon le gouvernement, cette démarche fait suite à un courrier reçu de la Société Sucrière du Cameroun. Lequel annonce le démarrage de sa campagne de production 2025-2026. « Le point crucial de ce message est l’affirmation sans équivoque de la capacité de la Sosucam. A satisfaire l’intégralité des besoins du marché camerounais pour toute la période de la campagne. Rendant, selon elle, tout recours à l’importation superflu », nous informe le quotidien gouvernemental.
Qui poursuit : « Dans la correspondance relayée par le ministre, la Sosucam met en garde. Contre les conséquences d’une importation qui ne ferait qu’aggraver la dérégulation. Mettant en péril la production nationale et menaçant directement les emplois locaux. En contradiction avec les objectifs économiques fixés par le gouvernement ».
Luc Mbarga Atangana a donc tenu à avertir tous les acteurs du secteur de cette position ferme. Aussi leur a-t-il instruit à faire part de leurs réactions face à cette déclaration d’autosuffisance locale.
8000 travailleurs mobilisés
Dans cette lettre adressée au ministre du Commerce, la Sosucam affirme avoir des capacités pour couvrir la demande nationale. « 8000 travailleurs de même que 1600 sous-traitants et prestataires seront mobilisés sur les sites de Mbandjock et Nkoteng. Dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre, pour le compte de la campagne sucrière 2025-2026 », rassure-t-on.
En ce qui concerne les stocks disponibles, les quantités sont estimées à plus de 100 000 tonnes. Issues à la fois des opérations de la raffinerie installée à Douala. Dotée d’un potentiel de 70 000 tonnes d’ici le 31 décembre 2025.
Pas de nouvelles importations
Mais également de la production d’unités locales (30 000 tonnes). Et des stocks de sucre déjà importés pour la vente aux ménages. Pour la Sosucam, la situation actuelle du marché camerounais ne justifie pas de nouvelles importations.
Car garantissant une disponibilité suffisante du sucre sur le marché, comme en témoigne l’Interprofession de la filière sucre. D’après le Directeur général de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), Marc Leynaert, la production est lancée.
















