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Extrême-Nord : l’insécurité persiste

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Le nombre de victimes dans l’Extrême-Nord  n’est pas de nature à rassurer les populations. Pour le seul mois de septembre dernier, on parle de 15 personnes tuées dans des attaques des groupes armés.

Les populations de l’Extrême-Nord font du demi-sommeil, à cause des incursions des bandes armées de la secte islamiste Boko Haram : « nous ne savons plus où mettre nos têtes de jour comme de nuits. Les nuits surtout. Ces gens-là, dans une barbarie qui n’a pas de nom, arrivent lourdement armés, cassent tout sur leur passage, ramasse tous nos biens. Nourriture, argent, bétails, jusqu’aux poussins. Et si vous n’avez pas de chance, ils mettent le feu et vous vous retrouvez sans abri. La situation est vraiment très critique ici, et le mode opératoire de ces bandits demeure un mystère », relate Bintou Adama, jointe au téléphone.

129 incidents sécuritaires enregistrés

Revenant sur les chiffres, le Bureau de coordination des actions humanitaires de l’Organisation des nations unies (OCHA), a évalué la situation au mois de septembre 2024. Dans son rapport, l’organisme évoque un bilan qui fait état de 15 personnes tuées en septembre dans des attaques de groupes armés. Dans le document rendu public, il ressort clairement que « au cours du mois de septembre, 129 incidents sécuritaires ont été enregistrés, avec un bilan de 15 personnes tuées. 12 personnes ont été enlevées lors des attaques qui ont fait également 11 blessés.

Extrême-Nord: Fotokol, la ville après les ravages de Boko Haram

L’insécurité a entrainé le déplacement de 7 478 personnes dans les départements du Mayo Tsanaga et Logone et Chari», nous explique-t-on pour nous signaler la situation humanitaire moins gaie dans la région de l’Extrême-Nord, qui, depuis 10 abonnes années, fait face à la détermination des membres de la secte islamiste Boko Haram, venant du Nigéria qui partage une ligne de frontière avec le Cameroun.

Dans leurs activités de prédation, il y a des localités bien ciblées par ces hommes armés. Ocha rapporte l’attaque des centres de santé intégrés de Gouzda Wayam et de Oupai-Manak, dans l’arrondissement de Mozogo, département du Mayo Tsanaga, très proches du Nigéria voisin.

Boko Haram attaque une garnison tchadienne, une quarantaine de soldats tués

Comme exemple de l’insécurité qui règne dans la région, OCHA rapporte l’attaque des centres de. Ce département avec ceux du Mayo Sava et du Logone et Chari, qui ont la particularité d’être adossés à la frontière avec le Nigeria, sont les plus touchés par les attaques de Boko Haram et les groupes qui lui sont affiliés.

En dépit donc de la présence des forces de défense Camerounaises qui patrouille, l’insécurité demeure toujours.

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