Le corps du gendarme Mirifougna a été découvert avec une balle dans la tête à son domicile.
Un événement tragique s’est récemment produit dans le département du Haut-Nyong, dans la région de l’Est du Cameroun. Le nommé Mirifougna, gendarme et maréchal des logis chef à la brigade routière d’Abong Mbang, a été retrouvé mort.
Son corps a été découvert avec une balle dans la tête, gisant dans une mare de sang à son domicile. Selon les informations disponibles, le gendarme se serait suicidé, à l’aide de son arme de service, un AK 47. Les autorités ont ouvert une enquête, pour faire la lumière sur cette affaire et comprendre les circonstances de cette mort.
Une série de décès suspects
Depuis un certain temps, un vent de décès souffle au sein des forces de sécurité camerounaises. Le maréchal des logis chef Mirifougna, retrouvé mort avec une balle dans la tête, s’ajoute à une liste non exhaustive des récents cas. Comme celui du commissaire de police Mengue, retrouvé sans vie le 17 avril 2025.
Le défunt était commissaire de police en service au commandement central des groupements mobiles d’intervention (Gmi) à Soa. Il a lui aussi été retrouvé à son domicile à Yaoundé. Des sources rapportent qu’il serait mort de suite d’un malaise cardiaque. Cette macabre découverte était survenue 1 jour après le décès du commissaire Ba’ane Meboulou, en poste au commissariat central des « Renseignements généraux du Nfoundi« .
Elle également, son décès était survenu deux jours après celui de son supérieur hiérarchique, le commissaire divisionnaire Donald Ekwogue Edong. Les causes exactes de ces décès, suscitant de nombreuses interrogations et d’inquiétudes au près de nombreux observateurs, n’ont pas encore clairement été établies.
« Je suis très inquiet par rapport à la mort successive des agents de sécurité », déclare un observateur. « Ces décès sont très troublants et suscitent des questions sur les conditions de travail ou les réelles raisons de ces décès. »
« Il est crucial que les autorités mènent des enquêtes approfondies pour déterminer les causes exactes de ces décès », ajoute un autre. « La transparence est essentielle pour rassurer la population et éviter toute spéculation. »