La Communauté urbaine de Douala s’active avec le projet de construction d’une cité urbaine de 23,5 milliards Fcfa.
Selon nos sources, il est question de construire des loyers modérés sur un espace de 9 hectares. Et le site se trouve à Mbanga-Pongo dans l’arrondissement de Douala 3ème. Le site selon, les explications, est accessible par deux entrées au Nord venant de la cité Chirac.
360 logements moyen et haut standings
Premièrement à l’Ouest en venant de Village. Deuxièmement au Sud, par une voie de 14 mètres. Qui va relier directement la route nationale n°3, Douala-Yaoundé. Ainsi donc, le projet selon les explications à nous donner, comprends 10 immeubles de type (SS+R+6).
En somme, c’est 360 logements moyen et haut standings. Un gymnase multisport dédié au football en salle. Au handball, tennis et basketball. Une piscine avec des espaces commerciaux qui l’entourent. Un complexe salle de fêtes. 3 immeubles de bureaux. Des aménagements paysagers. Un drain aménagé et des parkings.
Par ailleurs, dans les couloirs de la Mairie, on parle du « coût du projet pour à la classe moyenne ». Là-bas on l’estime à 23,5 milliards Fcfa. Le projet est déjà bouclé. L’exécutif communautaire est à la recherche des financements. Pour la construction et la gestion du projet, nous a-t-on soufflé.
Partenariat public privé comme mode de financement
Si l’on s’en tient aux dires de certains cadres de la mairie de la ville de Douala en ce qui concerne la cité urbaine, on lorgne le secteur privé. Plus précisément le Maire de la ville veut s’appuyer sur le partenariat public privé comme mode de financement. Pour la réalisation de cet espace d’habitation.
En fin de compte, ce projet a des visés précises. Il est question de dote la métropole économique de plus de maison d’habitation. Comme on le voit, la ville fait face à une crise de logements. Face à la poussée démographique, c’est en moyenne 10. 000 nouveaux arrivants par mois, selon les données de la CUD.
Et de manière globale, le Cameroun accuse un déficit d’environ 2,5 millions de logements sociaux. Ce sont les chiffres officiels. C’est dire l’ampleur de la situation. Et l’impérieuse nécessité de s’y mettre. Le Maire de la ville l’a compris certainement.