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Douala : les déchets plastiques font de la résistance

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Trans Afrique

Les rues et ruelles de la citée économique sont jonchées des déchets plastiques. Un véritable danger pour l’environnement.

La capitale économique est-elle une méga poubelle? Au regard des tas d’immondices que l’on retrouve de part et d’autres, tout porte à le croire. Des marchés et autres espaces marchands sont inondés par ces déchets qui proviennent des ménages et des industries.

A Akwa, c’est un scénario catastrophique. Des déchets plastiques s’étalent à perte de vue. « Trop c’est trop », dénonce la société civile qui s’offusque que « le Boulevard ancien Dalip – Douche Municipale, prolongement jusqu’aux marchés Congo/Lagos soit devenu l’usine de production d’importantes tonnes des déchets plastiques, générés par les rejets d’emballages des marchandises importées d’Asie ».

Santé et bien-être : la ville de Douala s’y met

Sans être un extrémiste xénophobe, Didier Yimkoua accuse les chinois propriétaires des boutiques qui sont situés le long des deux côtés du boulevard. « Mal accompagnés par certains conseils juristes/ fiscalistes véreux et ignorants des textes règlementaires sur la salubrité , ils ont fabriqué les délinquants environnementaux qui s’insurgent contre les incessants appels à l’ordre du Maire de la Ville de Douala qui les invite à adopter un comportement citoyen et de bien gérer leurs déchets conformément aux règles en vigueur de protection de la nature », dit-il.

Un faux avocat arrêté à Yaoundé

Et d’affirmer que « ces déchets plastiques ne sont pas recyclables, moins de 60 microns d’épaisseur, ils doivent être collectés et soumis à un traitement spécial. Abandonnés sur la chaussée et trottoirs, ils sont emportés par le vent, s’accrochent sur les fils électriques, s’entassent dans les caniveaux où brulés dans les décharges sauvages d’ordures ménagères ».

Si la préservation de la santé, la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie sont les objectifs fixés par l’assainissement urbain,  pense-t-il, le Maire de la Ville doit passer à l’étape supérieure: Punir les délinquants environnementaux. Parce-que, croit-il, c’est inacceptable passer des mois à sensibiliser les contribuables qui ne sont pas prêts à collaborer.

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