L’Afrique face à son développement. Parmi la vingtaine de pays ayant annoncé des plans pour développer l’énergie atomique, seuls une poignée ont franchi le cap.
Des sources crédibles, une vingtaine de pays africains a annoncé des plans pour développer l’énergie atomique. Parmi ceux-ci, seule une poignée semble véritablement avoir franchi le pas. Pour le reste il apparaît que les constructions et projets préparatoires sont en cours dans seulement quatre États. Et la seule centrale nucléaire en activité sur le continent se trouve en Afrique du Sud.
Selon des experts, il est évident que l’intérêt pour l’énergie atomique s’explique. Par le fait que l’atome fournit une électricité stable à toute heure. Ce qui de leurs points de vue serait particulièrement important pour une région. Où plus de la moitié de la population n’a toujours pas accès au réseau.
Première unité de contrôle
Pour l’heure, le plus grand projet du continent est réalisé en Égypte par « Rosatom ». « Il s’agit d’une centrale nucléaire à El-Dabaa. Avec quatre unités de production d’une puissance totale de près de cinq mille mégawatts. Le coût est estimé à 30 milliards de dollars, dont la majeure partie est couverte par un crédit russe. La première unité de la centrale devrait être prête en 2028 ».
Aux dernières nouvelles, l’on apprend qu’après les Égyptiens, les autorités du Ghana, du Kenya et du Nigeria préparent leurs sites. Par contre « les gouvernements du Maroc, de l’Algérie, du Rwanda, de la Tunisie, de l’Éthiopie, du Sénégal, du Niger. Du Soudan, de l’Ouganda et de la Zambie étudient encore les possibilités. Neuf autres acteurs, dont les dirigeants du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire. Et de la Tanzanie, en sont encore aux toutes premières étapes ».
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Marché africain très disputé
Il est important de relever que jusqu’ici, le marché africain est disputé par les principales multinationales. Les sociétés françaises, coréennes, russes et chinoises proposent non seulement les réacteurs eux-mêmes.
Mais aussi des crédits, la formation du personnel et un accompagnement technique. L’industrie nucléaire chinoise est devenue ces dernières années le leader en nombre de nouvelles centrales. La partie russe ne reste pas en reste et construit activement des réacteurs à l’étranger selon le modèle « clé en main ».
A noter qu’en juillet 2025, les autorités du Niger ont signé un mémorandum avec « Rosatom». Confirmant leur intérêt pour le développement de l’énergie atomique. Le même mois, une installation russe a commencé à fonctionner sur le gisement d’uranium « Mkudju River » en Tanzanie.