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Développement participatif : Bonendalè 1 a son comité de village

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Les actions sont en marche pour faire introduire les populations dans le processus de développement participatif. Le maire de Douala 4ème s’est rendu le samedi 9 aout 2025 au village Bonendalè 1.

Alors la petite localité située dans l’arrondissement Douala 4ème  a reçu la visite du Pr Edouard Hervé Moby Mpah. Le maire de ladite commune est allé installer officiellement les membres du comité de village Bonendalè 1. Une structure qui a des missions importantes pour accompagner l’exécutif communal de Douala 4ème.

Organiser les habitants du village

En effet, dans la lecture des documents, les charges dudit comité ont été clairement définies. On a retenu entre autres que «le comité de village Bonendalè 1 est chargé de mobiliser. Et organiser les habitants du village en vue de leur participation au développement. De contribuer à l’élaboration au suivi des documents de planification communale. De susciter l’expression par la population de leurs besoins et leurs impératifs, d’application dans les actions de communication. »

Et de « conduire les actions permettant de renforcer la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance à la collectivité. A travers la valorisation du potentiel humain local. Et d’organiser la participation des citoyens aux différentes rencontres de la commune. Notamment celles dédiées aux consultations citoyennes et aux débats d’orientation budgétaire », avons-nous suivi.

Effectivement, il est question pour ce groupe de personnes d’être en harmonie avec le chef de l’exécutif municipal. Et c’est pour renforcer la promotion  du développement participatif avec la participation active des populations.

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Servir d’interface entre les quartiers et les villages

Et pour le Pr Moby Mpah, « les comités de village ont été créés sous l’instruction du Mindevel, qui est notre tutelle. Et ces comités de village ont pour vocation de servir d’interface entre les quartiers et les villages. Donc de l’arrondissement et la mairie », va expliquer le maire.

Et pour lui encore, « c’est avec ces comités de village et de quartier que la mairie va travailler. Pour connaître les sollicitations des villageois et des habitants des quartiers. Et il est important de noter que si les populations ne vont pas leur dire ce qu’elles veulent. Ou si ces comités ne viennent pas dire à la mairie ce qu’elles veulent».

Alors, il sera difficile pour la mairie de « pouvoir faire des activités et des structures qui impactent directement les populations. Donc leur rôle est primordial dans le sens du développement participatif auquel le Cameroun est lancé », va dire le maire Moby Mpah

La route qui est impraticable 

Comme il s’agit d’une organisation, Joseph Monney a été choisi par ses frères et sœurs comme coordonnateur. C’est lui qui a la charge d’organiser et de coordonner toutes les activités du groupe composé de 11 membres. Une tache bien ardue, mais comme la volonté y est, les actions sont précises. « Les actions qui vont suivre seront celles qu’on a d’abord commencées. Mais en tant que fils du village, nous avons beaucoup de volonté. »

Aussi, « nous avons la bénédiction des autorités administratives. Qui nous permettent de continuer à développer notre village à travers la mise en place des sous-zones. Qui vont se charger du nettoyage, de l’hygiène et de la salubrité. D’autres actions comme la réhabilitation de l’école publique. Il y a la route qui est impraticable », va déclarer le coordonnateur.

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Alors, « ce plan du développement de Bonendalè 1 nous tient beaucoup à cœur. Nous allons commencer par assembler toute la population. A mettre en place des contributions. Vous savez, même si vous allez au niveau de la mairie d’arrondissement ou demandez au papa que nous voulons la route, il faut venir peut-être avec ce que nous-mêmes avons pu faire».

L’eau ne vient pas dans tous les ménages

Cette cérémonie s’inscrit dans la vision du maire de promouvoir un développement, où les populations locales sont directement impliquées dans la conception et la réalisation des projets qui concernent leur communauté. Pour le troisième pan, c’est la santé et les points d’addiction d’eau.

Parce que la population de Bonendalè 1, a ce problème. « L’eau ne vient pas dans tous les ménages. Nous allons essayer de mettre une équipe en place qui va recenser. Travailler et chercher les moyens pour que chaque habitant de Bonendalè ait au moins un point d’eau chez lui. Une eau potable bien entendu », va rassurer Joseph Monney. Et en guise, le maire a fait un geste symbolique. Notamment la remise des outils de travail, d’un registre et d’un drapeau communal.

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