pixel

Désordre urbain : le casse-tête des taxis-motos dans les villes

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

Ces engins à deux roues ou « benskins », offrent une alternative pratique aux transports urbain souvent bondés, mais particpent au désordre urbain. Cependant, leurs nombre croissants posent des défis en termes de sécurité routière et de réglementation de la circulation.

Les embouteillages des motos taxi sont devenus monnaie courante dans les villes camerounaises. Une conséquence de la croissance démographique rapide et de l’urbanisation accélérée qui ont entraîné une augmentation du nombre de véhicules sur les routes. Les infrastructures routières insuffisantes pour faire face à cette croissance, engendrent des graves embouteillages.

Au-delà de ces facteurs, les taxis-motos eux-mêmes contribuent à la congestion. Leur popularité croissante signifie qu’il y a plus de motos sur les routes, ce qui peut compliquer la circulation. De plus, certains conducteurs de taxis-motos peuvent adopter un comportement imprudent ou ne pas respecter les règles de la circulation, ce qui aggrave les embouteillages sur les routes.

Les comportements tels que le non-respect des feux de signalisation, le stationnement illégal et les dépassements dangereux courants contribuent également à la congestion et à l’inefficacité de la circulation.

Les embouteillages de moto taxi ont un impact significatif sur le service qu’il rende, et sur la sécurité du passager. Tout d’abord, ils réduisent considérablement la vitesse de déplacement des taxis-motos. De plus, les embouteillages peuvent entraîner une augmentation des coûts de transport en taxis-motos.

Les embouteillages peuvent également nuire à la sécurité des conducteurs et des passagers des taxis-motos. Les rues congestionnées peuvent être chaotiques, avec des conducteurs de voitures et de bus tentant de se frayer un chemin à travers le trafic, ce qui peut engendrer des accidents.

Décongestion de la circulation

Le gouvernement camerounais reconnaît les défis posés par la congestion de la circulation et a entrepris plusieurs initiatives pour y remédier et résorber le désordre urbain. Tout d’abord, il a essayé d’adopter des mesures pour améliorer l’infrastructure routière dans les zones à forte congestion. De ce fait, des investissements ont été réalisés pour élargir les routes, construire de nouvelles voies et améliorer la signalisation routière afin de faciliter la circulation, autant que possible.

Pour réglementer l’industrie des taxis-motos, renforcer la sécurité routière et améliore la discipline des conducteurs, le gouvernement a mis en place des modalités pour l’exercice de cet activité. Notamment la présentation d’une CNI, un permis de conduire de catégorie A, d’une chasuble, et une immatriculation de la moto. Des mesures ont également été prises pour encourager l’enregistrement et l’identification des taxis-motos. Ce qui permet de mieux contrôler leur nombre et leur comportement sur les routes.

Dans la même veine, des structures privées dédiées au transport explorent des solutions technologiques pour réduire la congestion de la circulation. Des applications mobiles sont développées pour permettre aux passagers de réserver des taxis-motos à l’avance. Ce qui peut contribuer à une meilleure planification des trajets et à une réduction de la congestion aux heures de pointe.

Chamberline Massoda (Stagiaire)

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Douala 1er : Des paquets municipaux aux écoles

Elles sont cinq écoles maternelles municipales de la Commune...

Bonamoussadi : La foule attaque la police pour des urnes

Le 15 octobre 2025, le quartier de Bonamoussadi à...

Affaire Diane Yangwo : Éric Mvondo écope 20 ans de prison ferme

Le 15 octobre 2025, la Cour d’appel du Littoral...

Personnes à mobilité réduite : La douloureuse épreuve

A Douala par exemple, lors de la présidentielle, des...