Le président par intérim condamne la déportation des militants vers des destinations inconnues. Une pratique qui, selon lui, rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
Le communiqué du Mrc est un appel à la légalité et aux respects des droits humains. Mamadou Mota, président par intérim y dénonce. Avec la plus grande fermeté l’interpellation arbitraire de dizaines de militants par la police devant le Conseil constitutionnelle. Il s’agit, selon lui, d’une répression brutale et inhumaine est une atteinte flagrante. Aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.
Défendre les valeurs républicaines
« La mobilisation excessive de la police pour interpeller des citoyens pacifiques est une démonstration de la peur du régime. Face à la détermination du Mrc à défendre les valeurs républicaines. Nous avons toujours cru en la démocratie et en la liberté. Et nous continuerons à nous battre pour ces idéaux malgré l’opposition farouche du régime en place », décrie Mamadou Mota.
Qui condamne la déportation de ces militants vers des destinations inconnues. Une pratique dit-il, qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. « La police a pour mission de protéger les citoyens, et non de les prendre pour cible. Le contentieux au Conseil constitutionnel est public. Et les citoyens ont le droit de s’y intéresser et de manifester pacifiquement », rappelle-t-il fort opportunément.
Conseil constitutionnel : le Mrc dénonce une « répression brutale »
Libération immédiate
Aussi le président par intérim exige la libération immédiate de tous les militants interpellés. « Nous ne nous laisserons pas intimider par ces méthodes répressives et nous continuerons à nous battre. Pour la démocratie et la liberté au Cameroun », avise Mamadou Mota.
C’est donc après plus d’une décennie à la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Que Maurice Kamto avait officiellement quitté ses fonctions le 25 juin 2025. Deux jours plus tard, il faisait son entrée au sein du Manidem. Qui l’a rapidement désigné candidat à la prochaine élection présidentielle.
Immédiatement Mamadou Mota a été désigné comme président par intérim. Lui qui était vice-président du parti depuis sa création est une figure bien connue de la base militante. Il aura été de toutes les grandes batailles politiques du Mrc.
Selon le directoire du parti, sa nomination s’inscrit dans la préservation de la stabilité du parti. En pleine période de transition. Aussi à maintenir le cap dans la perspective de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Le président par intérim n’a pas attendu pour tancer exige la libération immédiate de tous les militants interpellés.